Avec le développement du phénomène d’autoconsommation, de plus en plus de structures s’adressent aux particuliers pour équiper leur logement avec des énergies renouvelables. Cependant, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui vient de publier une enquête à ce sujet, met en garde contre certaines pratiques.
D’après un sondage réalisé par l’IFOP pour l’organisme de qualification des énergies renouvelables, Qualit’EnR, en janvier 2014, environ un tiers des Français interrogés affirmaient vouloir équiper leur logement en ENR. Depuis l’apparition de ces nouvelles technologies, beaucoup de foyers souhaitent produire leur propre électricité.
En conséquence, le label Reconnu Garant de l’Environnement (RGE) rencontre un véritable succès chez les professionnels puisque « chaque mois, l’association [Qualit’EnR] reçoit entre 700 et 800 nouvelles demandes de qualification et gère 600 à 700 dossiers de renouvellement ». Malheureusement, ce dernier « ne garantit pas l’honnêteté des pratiques commerciales des professionnels qui la détiennent » prévient la DGCCRF.
En effet, l’enquête réalisée auprès de 73 entreprises a révélé de nombreuses infractions. Ainsi par exemple, on constate que « les performances de production [affichées sont souvent] largement supérieures à celles réellement atteintes », tandis que d’autres « ne présentent pas le contrat proposé comme un engagement mais plutôt comme la participation à un programme d’évaluation énergétique du domicile ».
Laisser un commentaire