Electricité nucléaire : hausse de la demande des concurrents d’EDF pour 2018

Electricité nucléaire : hausse de la demande des concurrents d’EDF pour 2018

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Délaissé depuis 2016 en raison d’un prix sur le marché de gros de l’électricité plus intéressant, l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique) connaît depuis quelques mois un regain d’intérêt de la part des fournisseurs alternatifs. Selon un communiqué de la Commission de régulation de l’énergie publié vendredi 1er juin 2018, les concurrents du groupe EDF auraient demandé davantage d’électricité nucléaire à prix régulé produite par l’opérateur historique pour l’année 2018 par rapport aux chiffres communiqués en novembre dernier.

Entré en vigueur le 1er juillet 2011, l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique offre aux opérateurs alternatifs qui en font la demande, la possibilité d’acheter jusqu’à 100 TWh de volume d’électricité à EDF, à un prix aujourd’hui fixé à 42 euros par mégawattheure, afin d’alimenter leur propre réseau et d’approvisionner ainsi leurs clients. Ce dispositif, qui doit courir jusqu’en 2025, a pour objectif d’accroître la concurrence sur le marché hexagonal en permettant aux concurrents d’EDF de bénéficier de l’avantage compétitif du parc nucléaire français.

Une demande en augmentation de 1,8 TWh

Problème, la baisse des prix de l’électricité sur le marché de gros ces dernières années avait incité progressivement les fournisseurs à s’approvisionner directement sur le marché et donc à diminuer leur recours à l’Arenh (aucun volume n’a même été demandé et livré au titre de ce dispositif en 2016). Une tendance qui s’est toutefois inversée fin 2017 en raison de l’augmentation des prix sur le marché liée à l’arrêt de certains réacteurs nucléaires français (la stabilité des prix proposé par l’Arenh apparaît dans un tel contexte d’autant plus attractif pour les fournisseurs).

Depuis, l’intérêt des concurrents d’EDF pour l’électricité nucléaire est reparti à la hausse et la demande a déjà atteint un total de 96,3 TWh pour l’année 2018, dont 9,2 TWh liés aux pertes en ligne des gestionnaires de réseaux d’électricité et 87,1 TWh pour les consommateurs finaux. « Le volume d’Arenh demandé pour 2018 au titre de la fourniture des consommateurs finals s’élève à 87,1 TWh », a précisé le gendarme de l’énergie dans un communiqué. « C’est 1,8 TWh de plus que le niveau qui avait été demandé au guichet du 21 novembre 2017 pour cette année », a-t-il ajouté.

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Avec le rachat de Direct Energie par Total, les concurrents d’EDF sont avec Engie des grosses entreprises disposant de moyens financiers leur permettrant sans problème de rentrer sur le marché de la production électrique.

    Il n’y a donc plus besoin de les subventionner avec l’ARENH, cette mesure n’a plus lieu d’être et doit être supprimée.

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  • A l’attention de Dan alias “circulez il n’y a rien à voir” ! concernant les accidents nucléaires, qui produisait 3 résumés sans les lire entièrement et dont celui de l’Agence de l’énergie atomique qui reprenait un des autres de l’Unscear qui datait.

    Encore une étude sur Tchernobyl parmi d’autres qui arrivent encore depuis tout le temps pourtant passé depuis 1986 est des tests réalisés à 200 km ! Et c’est sans compter les doubles coffrages qu’il faudra revoir à un moment donné.

    On ne se débarrasse pas facilement de ce type d’accident quand on prend la peine d’analyser sérieusement tous les paramètres scientifiques, médicaux et économiques notamment.

    Et heureusement que des scientifiques font bien leur job en prévisions d’autres accidents.

    “Les villages ukrainiens souffrent encore de l’héritage de Tchernobyl plus de 30 ans après la catastrophe et pas seulement eux, selon une nouvelle étude.”

    Le lait dans certaines parties du pays a des niveaux de radioactivité jusqu’à cinq fois supérieurs à sa limite de sécurité officielle.

    Les scientifiques ont prélevé du lait de vache dans des fermes privées et des maisons dans la région de Rivne, à environ 200 km du site de l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986.

    Ils ont trouvé des niveaux de césium radioactif dans le lait au-dessus de la limite sécuritaire de 100 becquerels par litre (Bq / L) dans six des 14 établissements étudiés et au-dessus de la limite de 40 Bq / L sur huit sites.

    Les niveaux les plus élevés trouvés étaient d’environ 500 Bq / L – cinq fois la limite pour les adultes et plus de 12 fois pour les enfants.

    Sans contre-mesures adéquates, ce qui peut maintenant sembler un événement purement historique restera une réalité quotidienne pour les communautés les plus touchées.

    L’étude a été réalisée par l’Université d’Exeter et l’Institut ukrainien de radiologie agricole.

    «Plus de 30 ans après la catastrophe de Tchernobyl, les gens sont toujours exposés au césium radioactif lorsqu’ils consomment des aliments de base produits localement, notamment du lait, dans les régions de Tchernobyl touchées», a déclaré le Dr Iryna Labunska de l’Université d’Exeter.

    Les experts préviennent que la contamination du lait continuera à dépasser la limite adulte de 100Bq / L dans certaines parties de l’Ukraine jusqu’en 2040 au moins.

    “Cette situation devrait servir d’avertissement et de rappel sur la durée des accidents nucléaires”.

    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29775914

    .

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  • Quelles que soient les conséquences sanitaires, et au-delà des polémiques sur le sujet, des tels accidents ne peuvent par survenir en France, au regard des normes bien supérieures que le pays applique. Il faut aussi analyser les causes de ces accidents au lieu de jouer aux marchands de peur..

    Répondre
  • De plus, vous ignorez peut-être que le corps humain (chez un adulte) supporte, naturellement, une irradiation interne de l’ordre de 10 000 Bq/sec sans problème particulier. Renseignez-vous plutôt auprès de spécialistes en médecine nucléaire ! Les essais nucléaires ont libéré autrement plus de radioactivité dans l’atmosphère que ces deux accidents, et ont beaucoup plus impacté les populations,.

    Répondre
  • C’est stupide ce que vous affirmez Dan !

    1) Nous ne sommes “en aucun cas à l’abri d’un ou de plusieurs accidents majeurs” y compris en France (et surtout en Europe de l’Est), et ce pour de multiples raisons possibles, techniques, humaines ou autres et l’ASN ne s’en cache heureusement nullement.

    Il y a rien de pire que “de faire l’Autruche” ou d’adopter la “langue de bois” de certains intervenants des lobbies, comme vous le faîtes malheureusement un peu trop souvent, qui sous estiment les possibilités d’informations actuelles du public au lieu d’être clairs et précis face à des réalités techniques et autres qui peuvent arriver, et il est au contraire préférable d’aborder le sujet et par ailleurs d’analyser comment améliorer la sécurité. On sait de plus que la population n’est (même dans un périmètre suffisant autour des centrales) quasiment pas préparée à un accident majeur.

    Et les études scientifiques que je vous montre ne sont pas faîtes pour des prunes mais permettre d’anticiper et d’apporter des améliorations plutôt que de se boucher la vue.

    Pierre-Franck Chevet président de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) disait par exemple et entre autres maintes déclarations de lui ou autres membres de l’ASN et autres sur ce sujet :

    “Nous sommes actuellement dans une période où les enjeux sont sans précédent par rapport à ce qui se passait il y a quinze ans. Nous étions encore, à cette époque, dans une phase d’exploitation d’installations relativement jeunes. Aujourd’hui, nous arrivons sur des enjeux très forts et sur un temps très court.”

    “En cas par exemple notamment de séisme fort on pourrait aller vers une situation, avec quatre réacteurs simultanés en fusion, qui ressemble potentiellement à un accident de type Fukushima”.

    Il insiste également régulièrement sur les problèmes des séries de réacteurs. C’est pratique à la construction, voire au démantèlement, mais quand l’un d’une série a des problèmes, comme on va pouvoir mieux prendre conscience du sujet entre 20022 et 2025, nous serons contents d’avoir des éoliennes et du solaire intermittents de nous comme de nos voisins et du réseau Entso-e de 39 pays en secours !

    On a connu des épisodes critiques pour maintes raisons techniques (et je n’évoque même pas le terrorisme aggravé).

    Vous pouvez également revoir la vidéo de sa dernière intervention, interrogé par les députés en commission parlementaire sur le sujet de la sécurité. Cà doit être encore disponible sur Public Sénat ou LCP car c’était il y a à peine quelques mois et il s’est exprimé de mémoire autour de 15 minutes sur le seul aspect sécurité, l’ensemble durait plus de 3 heures.

    2) Vous parlez de Bq/seconde donc d’exposition externe, on vous parle de Bq/litre et de mSV donc d’absorption dans l’alimentation la plus courante quotidienne (lait, fromages, légumes, boissons etc) en plus des autres doses et situations, par des populations y compris à 200 km de Tchernobyl et dans tous états de santé et notamment des enfants dont les tissus et organes sont fragiles et en divisions plus rapides et pour des doses durables durant plusieurs décennies jusqu’à 12 fois supérieures aux normes en Ukraine.

    Et il ne s’agit que d’une étude publiée récemment parmi de multiples autres comme je vous l’ai rappelé.

    Essayez parfois d’être un minimum objectif et sérieux quand on vous met une seule étude (et par 4 772 ni 21 534 soit 26 306) sous le nez (que vous ne lisez jamais) !

    Répondre
  • @ Dan : quand vous êtes incapable de comprendre et de répondre à un sujet, évitez de poster une multitude de liens que vous ne lisez, comme d’habitude, jamais de manière approfondie car ils n’ont pas de rapport avec la question soulevée.

    De plus votre mauvaise foi est grossière. Je n’ai pas cité LCI qui est un média qui a repris l’info, mais la source à savoir l’ASN et les propos de son président directement, de même que la vidéo en commission parlementaire que vous pouvez retrouver.

    Vos 3 premiers liens parlent de radioactivité naturelle en général et le cas échéant de quantités absorbées au moins plus de 10 fois inférieures et pour des adultes et de manière généralement ponctuelle.

    L’étude que je vous mettais évoque les enfants ou les personnes fragiles, des doses et durées très supérieures et quasi permanentes. Et les impacts sont incontestables si vous prenez le temps de lire de nombreuses études sur le sujet, que vos liens n’analysent pas ni ne démentent. De plus les études pour Fukushima confirment.

    En outre vérifiez vos sources car elles sont trop souvent plus que contestables, comme citer par exemple Zbigniew Jaworowski (votre dernier lien) qui a émis des affirmation totalement erronées sur le climat et pire encore sur la soi-disant absence d’effet sur la santé du plomb tétraéthyle (PTE). Il est complètement dépassé le pauvre homme vues toutes les études accablantes sur ce sujet.

    Vous y allez vraiment très fort de me citer des charlatans retraités pareils et avec vous on ne sait décidément jamais quand on va atteindre le fond de la stupidité.

    Par exemple et sans tout citer à son propos :

    Jaworowski has also written that the movement to remove lead from gasoline was based on a “stupid and fraudulent myth,” and that lead levels in the human bloodstream are not significantly affected by the use of leaded gasoline.

    On connaissait déjà la nocivité du plomb sous les romains, on n’en utilise plus notamment dans les peintures, les tuyauteries etc et les surfaces agricoles en bord des routes sont durablement contaminées par le PTE.

    Cà confirme sa méconnaissance des domaines de la santé et le fait qu’il a publié au titre du lobbying et non de la science.

    Mais vous adorez les lobbyistes et vous tombez dans leur piège chaque fois.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Zbigniew_Jaworowski

    De plus, dans votre lien que vous n’avez visiblement pas lu en entier, il conteste certaines études qui lui apparaissent excessives sur des chiffres globaux concernant Tchernobyl. Mais pour autant à aucun moment il n’osait s’engager sur des chiffres qui pouvaient être vite remis en cause et à aucun moment non plus il n’aborde en détails tels ou tels aspects de santé, alors qu’une multitude d’études le font sur les différents impacts (cancers etc), sur différentes catégories de populations (enfants, adultes etc), sur différentes zones etc.

    En bref il est resté dans des généralités et si c’est pour dire qu’il y avait quelques études excessives dans certains pays, nous voila bien avancés. Et il est clair que la santé n’est pas son secteur de spécialité.

    Si l’on aborde le sujet de l’impact global de Tchernobyl il y a, comme je vous l’ai démontré, une kyrielle d’études et l’immense majorité confirme un impact important et non pas dérisoire comme vous tentez de le prétendre avec des liens à côté du sujet, pour certains plus que contestables et dans tous les cas ne répondant pas ou ne ne démentant pas ce que je vous confirme avec des liens précis dont je peux vous communiquer plein d’autres si nécessaire.

    Il est possible de faire une compilation mais à quoi çà sert puisque vous ne lirez rien, que vous survolez les sujets, n’étudiez rien et parlez de formation, c’est ridicule votre attitude de paresseux dans le déni systématique même quand on lui donne étude par étude avec le résumé concerné.

    Pour revenir au premier lien récent que je mettais sur les conséquences encore actuelles de Tchernobyl, on parle de doses absorbées en continu très supérieures à celles que vos liens citent à propos de doses naturelles et concernent des enfants ou personnes fragiles où l’impact va évidemment être le plus fort.

    Il y a là aussi de nombreuses études sur le sujet et également pour Fukushima comme j’en ai publié et les impacts sont incontestables dans les 2 cas.

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  • Une autre étude parmi de multiples autres qui confirment :

    “Le risque accru de cancer de la thyroïde suite à l’exposition de l’enfant à des radiations externes ou à des rayonnements internes dus à l’iode 131 (131I) lors de l’accident nucléaire de Tchernobyl le 26 avril 1986 est désormais bien établi (UNSCEAR, 2013, Bogdanova et al, 2014a).

    La plus forte augmentation du cancer de la thyroïde a été observée chez les sujets de 18 ans ou moins au moment de l’accident.

    En moyenne, les enfants ont reçu des doses de rayonnement thyroïdien plus élevées en raison de leur masse thyroïdienne plus faible et de leur consommation de lait plus élevée, principale voie d’exposition au 131I, et de leur sensibilité accrue aux effets cancérogènes de l’irradiation thyroïdienne (UNSCEAR, 2010, 2013). Le carcinome papillaire de la thyroïde (CTP) est le principal type histologique de cancer de la thyroïde post-Tchernobyl (Williams, 2008, Demidchik et al, 2012, Bogdanova et al, 2014a).

    Sur l’échantillon observé, un carcinome thyroïdien a été identifié chez 121 (64,7%) des 187 personnes ayant subi une intervention chirurgicale à la fin de 2008. Globalement, le PTC (papillary thyroid carcinomas) a été identifié dans 115 des 121 cas (95,0%).”

    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4705885/#bib38

    Encore une fois, merci d’approfondir le sujet avant d’écrire des âneries ou de citer des liens de gens qui font du lobbying et/ou ont été contestés du fait de leurs erreurs par la majorité de la communauté scientifique.

    Répondre
  • @ Dan : Décidément vous avez beaucoup de difficultés avec les sujets un peu pointus.

    Vous me ressortez les mêmes liens généralistes à savoir un ancien document de l’Unscear pas mis à jour et des documents généralistes sur la radioactivité naturelle.

    De plus vous citez à nouveau Jaworowski dont l’étude est généraliste et ne répond pas au problème posé. Il n’est pas compétent en médecine et radiobiologie et s’est largement trompé sur le réchauffement climatique et les impacts du plomb tétra éthyle. Il est clair qu’il faisait du lobbying et il était largement contesté mais il est décédé donc on ne va pas l’accabler post-mortem.

    Concernant l’Unscear elle travaille avec des études scientifiques chaque fois antérieures donc accuse un retard.

    Elle a bien souligné pourtant dans ses études les fortes doses ingérées notamment par des enfants au Japon et c’était très supérieur à Tchernobyl.

    http://journals.sagepub.com/na101/home/literatum/publisher/sage/journals/content/apha/2017/apha_29_2s/1010539516675703/20170321/images/medium/10.1177_1010539516675703-table3.gif

    Il n’y a pas de contestation sur les impacts de Tchernobyl comme Fukushima si vous daignez rentrer dans les analyses et chiffres pratiques et non rester dans des généralités ou hors-sujet.

    Il y a des études de lobbying d’un côté et d’autres parfois aussi excessives de l’autre. Ce n’est pas la question.

    Ce qui importe est que le consensus scientifique majoritaire confirme l’impact de Tchernobyl et secondairement de Fukushima et en particulier sur les enfants et personnes fragiles.

    Si l’on continue de réaliser ces études c’est en raison des impacts à long terme du nucléaire et la nécessité d’améliorer les dispositions à prendre en vue d’autres catastrophes nucléaires à venir. Sinon on n’investirait pas pour le plaisir dans ces nombreuses et coûteuses études s’il n’y avait eu aucun impact ni danger.

    Je vous mets quelques autres études sur le sujet, personne à part quelques allumés n’a jamais prétendu que l’impact de Tchernobyl avait été nul et sur les enfants et personnes fragiles c’est particulièrement édifiant et incontestable et vos liens ne le démentent à aucun moment.

    Répondre
  • “Vingt-cinq années se sont écoulées depuis que les rejets radioactifs de l’accident nucléaire de Tchernobyl ont entraîné l’exposition de millions de personnes en Europe. Des études sur les populations touchées ont fourni de nouvelles données importantes sur les liens entre rayonnement et cancer – en particulier le risque d’exposition aux isotopes de l’iode – qui sont importantes non seulement pour une meilleure compréhension scientifique des effets des rayonnements, mais aussi pour la radioprotection.

    Il est maintenant bien documenté que les enfants et les adolescents exposés aux radio-iodures de Tchernobyl ont une augmentation dose-dépendante du cancer de la thyroïde, avec un risque plus élevé chez les plus jeunes à l’exposition et suggérant qu’une carence en iode stable peut augmenter le risque.

    De plus, on a signalé des augmentations de l’incidence et de la mortalité attribuables aux cancers non thyroïdiens et aux paramètres non liés au cancer. Bien que certaines études soient difficiles à interpréter en raison des limites méthodologiques, des enquêtes récentes sur les travailleurs de nettoyage de Tchernobyl ont mis en évidence des risques accrus de leucémie et d’autres hémopathies malignes et de cataractes, ainsi que des suggestions d’augmentation du risque cardiovasculaire. maladies, après de faibles doses et de faibles doses de rayonnement”

    etc

    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3107017/

    .

    Répondre
  • Autre étude :

    “Des malformations génétiquement induites, des cancers et de nombreux autres effets sur la santé chez les enfants de populations exposées à de faibles doses de rayonnements ionisants ont été démontrés sans équivoque dans des études scientifiques. En utilisant les données des effets de Tchernobyl, nous trouvons un nouveau TRE de 0,5 par mSv à 1 mSv pour CM, tombant à 0,1 par mSv à une exposition de 10 mSv et demeurant par la suite à peu près constant. Ceci est pour les produits de fission mixtes tels que définis par une exposition externe au Cs-137. Les résultats montrent que les modèles actuels de risque de rayonnement ne permettent pas de prédire ou d’expliquer les nombreuses observations et devraient être abandonnés”

    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4870760/

    .

    Répondre
  • Cela fait 30 ans que le plus grave accident de l’histoire de l’ère nucléaire s’est produit à la centrale de Tchernobyl en Ukraine, à proximité de zones urbaines densément peuplées. À ce jour, des études épidémiologiques ont signalé des risques accrus à long terme de leucémie, de maladies cardiovasculaires et de cataractes chez
    les travailleurs de nettoyage et de cancer de la thyroïde et de maladies non malignes chez les enfants et les adolescents.

    Des études de prévision des risques menées une décennie après l’accident ont estimé qu’environ 9 à 10 000 décès dus à la leucémie et des cancers solides étaient prévisibles au cours de la vie dans les populations les plus exposées d’Ukraine, de Russie et de Biélorussie. À ce jour, des études épidémiologiques Les effets à long terme de l’accident de Tchernobyl se sont principalement concentrés sur les trois problèmes de santé les plus graves qui sont apparus dans les 30 années qui ont suivi l’accident: (1) la leucémie chez les travailleurs du nettoyage; (2) les cataractes et les maladies cardiovasculaires (MCV) chez les travailleurs de nettoyage; et (3) le cancer de la thyroïde et les maladies non malignes chez les personnes exposées comme enfants et adolescents. Nous résumons ci-dessous les connaissances actuelles sur les effets à long terme sur la santé de divers groupes de population exposés à Tchernobyl.

    Nous avons récemment rapporté les résultats du suivi sur 20 ans d’une cohorte de 110 000 travailleurs de l’Ukraine. Une association significative entre l’exposition prolongée à de faibles doses et l’incidence de la leucémie a été identifiée. Les doses moyennes de rayonnement cumulatif étaient inférieures à celles signalées pour les survivants de la bombe atomique en provenance du Japon

    Il y a maintenant un consensus émergent sur la radiogénicité de la LLC, 18-20, mais l’ampleur des risques demeure inconnue. Nous avons récemment rapporté que des doses de rayonnement plus élevées et un âge plus jeune lors de la première exposition à Tchernobyl étaient associés à une survie significativement plus courte des cas de LLC21. L’âge médian au diagnostic était de 57 ans.

    Au moment de l’accident de Tchernobyl, on savait que les expositions aux rayonnements ionisants externes pendant l’enfance et l’adolescence étaient associées à un risque accru de cancer de la thyroïde, mais les risques découlant d’une exposition interne aux radionucléides étaient beaucoup moins bien connus. Nous avons établi deux études de cohorte parallèles en Ukraine et en Biélorussie, impliquant chacune environ 12 000 sujets exposés à des retombées radioactives, principalement l’iode 131 (131I), de l’accident de Tchernobyl alors qu’ils étaient enfants ou adolescents. Les cohortes ont subi un dépistage standardisé pour le cancer de la thyroïde et les maladies non malignes de la thyroïde. Les études ukrainiennes et biélorusse ont montré un risque significativement accru de cancer de la thyroïde, dont l’ampleur était similaire au risque associé à l’exposition externe aux rayonnements. Les preuves d’autres études cas-témoins plus modestes sur la population confirment une relation de cause à effet augmentation observée du risque de cancer de la thyroïde et de l’exposition à 131I de la chute de Tchernobyl.

    La recherche a également introduit et confirmé plus tard une nouvelle idée selon laquelle la contamination par l’iode radioactive de ceux exposés comme enfants et adolescents provoque non seulement le cancer, mais aussi des tumeurs bénignes de la glande thyroïde. Nos études ont également fourni des preuves sur l’importance du jeune âge à l’exposition comme un modificateur de ce risque.

    etc

    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4899336/

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  • Le 26 avril 2006 marque le 20e anniversaire de l’accident de Tchernobyl. À cette occasion, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans le cadre de l’initiative du Forum des Nations Unies sur Tchernobyl, a convoqué un groupe d’experts pour évaluer les effets de Tchernobyl sur la santé. Cet article résume les résultats relatifs au cancer. Une augmentation spectaculaire de l’incidence du cancer de la thyroïde a été observée chez les personnes exposées à l’iode radioactif pendant l’enfance et l’adolescence dans les territoires les plus contaminés.

    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16738412

    .

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  • Une augmentation de l’incidence du cancer de la thyroïde chez les enfants exposés reste l’effet à long terme le plus documenté de la contamination radioactive après l’accident nucléaire de Tchernobyl en avril 1986. De nombreuses études sur environ 4000 enfants et adolescents atteints de cancer de la thyroïde ont fourni de nouvelles informations importantes. les aspects épidémiologiques, cliniques, pathologiques et moléculaires de la cancérogenèse radio-induite dans la glande thyroïde. Ils ont révélé que l’exposition environnementale au 131I pendant l’enfance comporte un risque accru de cancer de la thyroïde et que le risque dépend de la dose de rayonnement. Les enfants les plus jeunes sont les plus sensibles à la cancérogenèse radio-induite, et la période latente minimale pour le développement du cancer de la thyroïde après l’exposition est aussi courte que 4 ans. La grande majorité de ces cancers sont des carcinomes papillaires, dont beaucoup ont un aspect microscopique solide ou folliculaire solide caractéristique. Au niveau moléculaire, les tumeurs post-Tchernobyl sont caractérisées par la fréquence des réarrangements chromosomiques, tels que RET / PTC, alors que les mutations ponctuelles de BRAF et d’autres gènes sont beaucoup moins fréquentes dans cette population.

    Après l’accident de Tchernobyl, l’exposition interne à l’iode radioactif a provoqué une augmentation massive des cancers thyroïdiens infantiles au Bélarus, en Ukraine et en Russie. Cette augmentation a commencé à apparaître 4-5 ans après l’accident.

    Les effets sur la santé dus à l’exposition aux rayonnements après l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, ville d’Okuma, comté de Futaba, préfecture de Fukushima, sont actuellement préoccupants. Il existe de nombreux rapports sur les effets sur la santé de l’exposition aux rayonnements. La catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl a vu une augmentation du cancer de la thyroïde chez les enfants de tous âges en République tchèque, et les zones à forte pollution radiologique en Finlande ont montré de nombreuses naissances prématurées. Même à de faibles doses de rayonnement, des études antérieures ont signalé des risques cancérogènes et génétiques qui augmentent avec l’augmentation de l’exposition aux rayonnements. Par conséquent, nous devons faire attention même à une faible exposition aux rayonnements.

    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17525478

    .

    Répondre
  • Vous ne voulez pas admettre que la technologie du réacteur de Tchernobyl en question n’a rien à voir avec les réacteurs actuels. Votre culture dans ce domaine est très lacunaire et vous vous entêtez, en plus, à ne pas tenir compte des causes de l’accident majeur dont il est question (ni non plus celui de Fukushima), ni des faibles effets biologiques des faibles doses sur l’organisme. Consultez les spécialistes en radiologie médicale et médecine nucléaire !

    Répondre
  • @ Dan : vous ne manquez pas d’air en parlant de “culture énergétique”. Depuis que nous échangeons le nombre d’absurdités que vous sortez est affligeant et j’ai passé mon temps à tenter de vous le démontrer mais vous dérivez chaque fois sur du hors-sujet quand vous n’avez plus d’arguments.

    Et vous prenez chaque fois principalement des documents généralistes, souvent issus de blogs pro-nucléaires superficiels et orientés donc sans intérêt pour la connaissance de la vérité. De plus vous les ressortez en différentes versions mais ce sont à la base les mêmes auteurs controversés. C’est n’importe quoi et vous prétendez être physicien alors que vous sortez le plus souvent des analyses plus que sommaires comme argumentations que l’on retrouve sur les sites tels que ceux de Michel Gay etc.

    Vous dérivez de nouveau. Tout le monde sait que les réacteurs sont différents mais suivant les causes, la situation locale, des séries éventuelles etc vous pouvez avoir des cas pires que Tchernobyl.

    Tchernobyl lui-même aurait pu être pire et idem pour Fukushima comme les intervenants ne l’ont pas caché. Rien ne permet malheureusement d’affirmer qu’il n’y aura pas d’accidents pires, quels que soient les réacteurs, tout dépend des paramètres. Le Titanic était supposé “insubmersible”. Le Concorde était un avion sûr etc. Les tours du 11 septembre c’était inattendu etc

    L’ASN et son président disent la même chose quand ils affirment qu’un accident type Fukushima n’est pas exclu en France ou lorsqu’ils soulignent les problèmes des séries en France.

    Et il y a plusieurs cas problématiques en Europe comme tout le monde devrait savoir.

    De plus vous répondez souvent à ma place dans l’interprétation des résumés d’études que vous présentez. C’est une habitude chez vous d’être un manipulateur. Je n’ai jamais mis en cause l’Unscear etc j’ai seulement souligné que le résumé que vous avez présenté et plus que généraliste et se base sur des études antérieures donc chaque fois avec un décalage du simple fait de leur fonctionnement et qu’ils ne rentrent pas dans les détails, ce n’est pas leur rôle. Ce genre de résumés laisse ouvert un certain nombre d’aspects par prudence et incertitudes comme le fait l’OMS et Il faut comme toujours se rapporter aux alinéas etc et des rapports plus approfondis.

    Vous vous contentez d’analyses superficielles, ce n’est pas mon cas.

    Nous parlions de Tchernobyl je suis donc resté sur le sujet qui a un intérêt puisqu’il est ancien et que l’on est toujours obligé de réaliser des études car on constate toujours des retombées négatives malgré le temps passé.

    Personne à part vous et quelques lobbyistes n’ont contesté l’impact important de Tchernobyl en particulier chez les enfants et personnes fragiles comme j’ai tenté de vous le démontrer avec pas mal d’études. Par honnêteté je ne vous ai pas sorti les plus extrêmes comme vous le faîtes dans l’autre sens.

    Il y a consensus scientifique sur le sujet.

    C’est incontestable et on dispose de nombreuses études qui continuent d’arriver puisque l’impact se poursuit, donc je ne sais pas pourquoi vous tentez de nier l’évidence et de tenter de noyer le poisson avec d’anciens documents généralistes incomplets hors-sujet ou des auteurs contestés comme Jaworowski etc. qui en plus n’a rien démontré et n’a pas non plus évoqué le cas spécifique des enfants et personnes fragiles en particulier.

    On retrouve des conséquences similaires avec un impact moindre à Fukushima grâce notamment à une meilleure prise en charge, Tchernobyl ayant servi à mieux réagir. Pour autant l’impact n’est pas négligeable non plus suite à Fukushima et ce n’est pas fini, on est obligé de continuer à surveiller les impacts long terme.

    J’avais publié plusieurs études concernant Fukushima lors d’une autre occasion.

    Pour ce qui est de consulter des spécialistes c’est plutôt à vous de le faire et dans de nombreux domaines ! Les effets des expositions externes aux rayonnements ionisants sont assez bien connus, ceux des contaminations internes chroniques beaucoup moins.

    Vous devriez le savoir.

    Vous semblez mélanger les 2 aspects. Mais là n’est pas non plus le coeur du sujet puisque l’on évoque l’impact important des accidents nucléaires sur les enfants et personnes fragiles notamment.

    Par quantité d’énergie fournie on a bien moins de problèmes durables avec l’éolien et le solaire notamment puisqu’il est souvent question de comparer des énergies.

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  • Encore des affirmations gratuites de votre part :
    – Les effets des contaminations internes sont bien connues des spécialistes de médecine nucléaire.
    – Par quantité d’énergie fournie, il n’est pas possible de quantifier les effets durables de l’éolien et du solaire comparé aux autres sources. Aucune étude officielle ne l’atteste.
    De plus, c’est une habitude, chez vous, de considérer que tous les liens que je fournis proviennent de sites pro-nucléaires car ils ne vont pas dans votre sens. Arrêtez encore une fois de jouer au prophète de malheur !
    Vous prétendez être un scientifique et vous n’êtes pas souvent capable de déceler les erreurs grossières publiées par Lenergeek.

    Répondre
  • @Energy+}
    Je trouve aussi que vous passez beaucoup de temps à jouer le représentant de commerce de nombreuses entreprises privées soucieuses de réaliser de gros bénéfices rapidement sur des projets sous subventions publiques.
    Et le coup du “multiplicateur de puissance” à énergie gratuite. pas très sérieux non plus !

    Répondre
  • @ Dan : Excusez-moi Dan mais votre niveau est affligeant, vous vous informez auprès de sites de lobbying nucléaire (en plus bas de gamme), vous ne lisez pas les autres documents que vous publiez dont les arguments se retournent régulièrement contre vos affirmations simplistes et en définitive vous faîtes perdre un temps considérable à tout lecteur de ce site avec vos âneries à répétition :

    A) 1) Pourquoi parmi d’autres “Melodi” (Multidisciplinary European LOw Dose Initiative) plate-forme de 15 agences de santé et instituts européens pour l’étude des faibles doses de rayonnements ionisants existe-t-elle si on connaît parfaitement le sujet ?

    http://www.melodi-online.eu/partner02.html

    Elle confirme je cite :

    “La science n’a pas encore fourni toutes les réponses. Les risques pour la santé des moindres expositions sont difficiles à cerner. En Allemagne, par exemple, la limite de dose pour l’exposition professionnelle est de 20 millisieverts par an.

    Mais même quand cette limite est respectée, il y a plus de 70 000 rapports de suspicion dommages à la santé chez les travailleurs exposés chaque année. Certaines études épidémiologiques suggèrent que de faibles doses de rayonnement – aussi peu que 10 millisieverts chez les enfants – peuvent augmenter le risque de cancer chez les individus sensibles, et peuvent être associées avec d’autres conditions, telles que les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. Les personnes vivant près de Fukushima devraient recevoir environ 10 millisieverts de l’exposition cumulée aux rayonnements au cours de la prochaine décennie. Les agences de radioprotection veulent vérifier si les associations entre les rayonnements à faible dose et les maladies sont réelles. ”

    2) L’Unscear et d’autres organismes de réglementation (je cite) : “ont opté pour le principe de précaution et partent du principe que toute exposition au rayonnement comporte un certain niveau de risque. On considère en effet que toute dose, aussi faible soit-elle, peut entraîner un risque accru de cancer. C’est l’hypothèse « d’absence de seuil ».”

    3) L’Inserm : (je cite également)

    “Quand une cellule est soumise à de faibles doses d’irradiation, elle ne met pas forcément en œuvre le même type de réaction que lorsqu’elle est fortement irradiée. Aussi commode soit-elle d’un point de vue réglementaire, l’extrapolation des effets des fortes doses à ceux des faibles doses, ne reflète pas forcément la réalité. Elle rend de ce fait délicate l’identification des risques liés à des expositions aux faibles doses. Cette tâche est d’autant plus complexe qu’il existe un délai de plusieurs années – voire de dizaines d’années – entre l’irradiation et la déclaration d’une pathologie cancéreuse.

    Sur le plan scientifique, de nombreuses incertitudes persistent, qui justifient la continuation des travaux de recherche en cours, en particulier sur les effets des expositions chroniques à faibles doses et sur les effets des expositions internes.

    Les effets stochastiques dépendent de nombreux facteurs : dose, nature du
    rayonnement (particules alpha, rayonnements bêta, gamma, X, neutrons),
    faible/fort transfert d’énergie linéique, voie d’exposition (inhalation, ingestion, irradiation externe), débit de dose (dose aiguë, fractionnée, chronique), partie du corps irradiée (corps entier, sensibilité, latence selon l’organe), facteurs individuels (sexe, âge, comportements tels que le tabagisme). La plupart des résultats épidémiologiques proviennent de populations ayant reçu des expositions externes, corps entier, et sur une courte période. Des hypothèses sont alors nécessaires (analogie) pour appliquer les relations dose-réponse estimées à des populations soumises à des expositions de type différent (exposition chronique, contaminations internes par ingestion ou inhalation…).

    Pour prendre en compte les différents types de rayonnements ionisants et
    les différences de sensibilité entre organes, des coefficients de pondération
    d’efficacité des rayonnements (W R ) et de sensibilité tissulaire (W T ) ont été
    élaborés. Le concept de dose efficace intègre ces différentes pondérations ;
    • pour appliquer les résultats obtenus à niveaux de dose élevés à des doses
    faibles, il a été fait le choix de l’hypothèse de l’absence de seuil dans la relation dose-réponse (ICRP) ;

    Bref la littérature scientifique ne manque pas, tout comme les études qui continuent comme je vous l’ai amplement démontré avec une quinzaine d’études scientifiques incontestables parmi bien plus tant sur Tchernobyl que Fukushima qui soulignaient des cas réels de cancers et d’enfants en particulier.

    On voit que vous êtes complètement à côté de la plaque et en dehors des réalités des personnes concernées.

    En plus de méconnaissances accablantes vous faîtes preuve d’un mépris total à l’égard des personnes touchées.

    B) Encore une manipulation de votre esprit borné, étriqué et systématiquement binaire : Je cite régulièrement des informations générales ou d’entreprises, françaises ou étrangères, qui viennent compléter les articles. Comment pourrais-je être représentant de commerce d’Etats, d’entreprises de toutes origines etc.

    Encore une grosse ânerie de votre part.

    C) Enfin quoi les travaux sur le Paser ne sont pas sérieux ?

    Répondre
  • Des études sérieuses sur l’effet des faibles doses existent, qui contrarieront probablement les vôtres https://www.researchgate.net/publication/51149014_A_new_method_of_assessing_the_dose-carcinogenic_effect_relationship_in_patients_exposed_to_ionizing_radiation_A_concise_presentation_of_preliminary_data. Et il n’y a pas de mépris de ma part pour les malades en question. Il y a effectivement des cas douloureux, je n’en doute pas, mais il en existe presque tout autant dans une population en l’absence d’accidents nucléaires. C’est ce que je m’évertue à vous dire.
    Quant aux sites d’entreprises privées, spécialisées en “énergies nouvelles” citées, il en existe quelques unes. Vous ne pouvez pas le contester !

    Répondre
  • @ Dan : je n’ai que cité des sources officielles que vous citez vous même et qui mentionnent les positions et le consensus scientifique actuel sur les doses de rayonnement qui n’est pas un sujet clos comme j’ai tenté de vous le démontrer par plusieurs études et organismes mis en place à cet effet comme Melodi et qui regroupe la plupart des organismes de santé etc.

    Il y a encore peu d’études sur les impacts sur la santé de l’éolien et du solaire mais comme je vous l’avais déjà précisé il est moindre que pour le nucléaire.

    A cela il faut ajouter que les renouvelables sont mises en place plus rapidement dans le monde et font par leur meilleur compétitivité fermer plus rapidement des centrales thermiques polluantes, c’est donc aussi un avantage sur les bilans de santé :

    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2214629618300598

    .

    Répondre
  • De même on relève que les énergies renouvelables sont plus fiables en période de réchauffements climatique qui nous concerne. Autrement dit, plus il y a réchauffement climatique, mieux vaut des renouvelables que du nucléaire ou des fossiles si l’on veut éviter les coupures électriques et leurs impacts qui peuvent être lourds de conséquences sanitaires comme on l’a vu en 2003 en France et ailleurs lors des périodes de fortes chaleur qui se multiplient dans le monde.

    Vulnérabilités et résilience de la production d’électricité européenne à 1,5 ° C, 2 ° C et 3 ° C de réchauffement climatique :

    http://clim4energy.climate.copernicus.eu/vulnerabilities-and-resilience-european-power-generation-15%C2%B0c-2%C2%B0c-and-3%C2%B0c-warming

    .

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  • Je sais qu’il n’y a pas eu de commentaire depuis un an, mais je ne peux pas laisser passer une aberration pareil quand on annonce que des énergie intermittente sont plus fiable que des énergies pilotable.

    http://www.geopolitique-electricite.com/documents/ene-235.pdf

    Voilà l’exemple concret de ce qui est arrivé quand on essaye d’avoir de l’électricité majoritairement basé sur des énergies intermittentes comme l’éolien, sans énergie pilotable derrière. Bon je vous rassure, l’Etat du Sud d’Australie a pu régler son problème en… installant plusieurs centrale au gaz! Sans compter un nombre non négligeable de super batterie contenant des métaux lourds, pas très écologique tout ça.

    Je conseille aussi les vidéos de la chaine “Le Réveilleur” qui fait une série sur les énergie, dont le nucléaire. Il fait tout pour être le plus factuel et le plus objectif à ce sujet. Sans essayer d’arranger les choses pour aller dans son sens.

    https://www.youtube.com/channel/UC1EacOJoqsKaYxaDomTCTEQ

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