Gaz de Bordeaux remporte un marché public de 140 millions d’euros - L'EnerGeek

Gaz de Bordeaux remporte un marché public de 140 millions d’euros

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Déjà présent partout dans l’Hexagone, Gaz de Bordeaux devrait renforcer encore davantage sa position sur le marché du gaz naturel national. Le groupe girondin a annoncé, mercredi 17 janvier 2018, avoir remporté « l’un des plus gros marchés multi-sites de France auprès de la Direction des achats de l’État » dans le but d’assurer la fourniture en gaz naturel de plus de 2.000 sites (ministères et établissements publics), jusqu’à la fin de l’année 2019.

Fournisseur historique de la ville de Bordeaux et de tout le territoire girondin, Gaz de Bordeaux a fortement étendu son champ d’action ces dernières années. Le groupe a « multiplié par trois le volume de gaz vendu en France, franchissant le cap des 13 TWh en portefeuille », et réalise désormais près de 70% de son chiffre d’affaires en dehors de son territoire historique.

2 térawatts-heures de gaz naturel pour plus de 2000 sites publics

Une forte croissance dans l’Hexagone donc, qui ne devrait pas s’arrêter là à en croire le récent contrat remporté par la compagnie girondine auprès de la Direction des achats de l’État. Retenu pour un marché de 140 millions d’euros, Gaz de Bordeaux prendra en charge désormais la fourniture en gaz naturel de « plus de 2 térawatts-heures de gaz naturel jusqu’à fin 2019 », à destination d’établissements publics divers, précise le groupe dans un communiqué. Ce marché, en vigueur depuis le 1er janvier 2018, couvre divers sites parisiens comme la Bibliothèque nationale de France, Météo France, la Cour des comptes, l’École des mines ou encore le musée Rodin. Mais également la fourniture de sites répartis sur l’ensemble du territoire, comme tous les centres pénitentiaires, les tribunaux de grande instance, les ministères des Armées et de la Justice, des hôtels de police, des préfectures, rectorats et universités.

Pour rappel, Gaz de Bordeaux rassemble aujourd’hui près de 245.000 clients, dont 30.000 professionnels, et a réalisé un chiffre d’affaires de 355 millions d’euros en 2016. Le groupe est détenu à 100% par Régaz, une société anonyme d’économie mixte comprenant Bordeaux Métropole, la chambre de commerce de la ville et le fonds français Infravia Capital Partners.

Crédits photo : Verdi

Rédigé par : La Rédaction

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COMMENTAIRES

  • Il serait peut-être temps de penser plus souvent par exemple au solaire thermique pour l’industrie, les bâtiments, les réseaux de chaleur etc !

    Savosolar (Finlande), sans doute le meilleur capteur solaire du marché, selon les tests réalisés en Suisse :

    http://savosolar.com/fr/les-capteurs/

    .

    Répondre
    • Et sans soleil, comme cet hiver, comment fait-on ? Est-ce une solution viable sans apport extérieur d’origine thermique et sans subventions ? L’avenir nous le dira.

      Répondre
      • L’apport chaud + froid d’Helioclim est d’environ 90% à l’année sur par exemple une maison de retraite, le délai d’amortissement financier est court (doc à gauche de l’écran)

        http://www.helioclim.fr/documentation/

        Pour un réseau de chaleur on a trop de chaleur à certaines périodes donc on limite à minima l’apport solaire (c’est le cas par exemple de Châteaubriant en Loire-Atlantique).

        On contourne ce problème par exemple avec du stockage chaleur (réservoir enterrée ou pas, réseau etc) et on va pouvoir faire beaucoup mieux sous peu puisque les méthode de stockage évoluent fortement avec entre autres les matériaux à changement de phase (PCM phase change materials) = volume très réduit, coût très faible et durée de stockage très longue.

        Egalement pour mémoire : en période de temps “couvert” les températures sont plus hautes donc favorisent les pompes à chaleur “d’appoint” (Cop plus élevé)

        Plus important encore : le coût de stockage est désormais équivalent au coût (élevé) de transport de l’électricité.

        Cà va commencer à se savoir de plus en plus et comme les véhicules électriques arrivent aussi, vous n’aurez pas de mal à comprendre que l’on est en train de franchir un seuil de basculement.

        Les opérateurs l’ont compris et s’activent pour investir et trouver de nouvelles activités et offres.

        Vous trouverez entre autres un rapport KPMG récent (parmi d’autres il suit de près ces secteurs) qui fait le point sur les changement nécessaires pour les opérateurs (power & utilities)

        Répondre

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