La plus grande centrale solaire urbaine de France sera à Lorient

La plus grande centrale solaire urbaine de France sera à Lorient

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Le Keroman, ancienne base de sous-marin de la Seconde Guerre mondiale située dans le port de Lorient, est en pleine révolution : le toit de l’un des bunkers de la base doit bientôt accueillir des panneaux solaires. Mais le projet se démarque par son ambition inédite : construire la plus grande centrale solaire urbaine de France. Les travaux ont déjà commencé et, malgré plusieurs contraintes liées à la géographie du lieu, le projet devrait aboutir dans les temps pour une inauguration début 2019. Avec cette ferme solaire de très grande envergure, la ville de Lorient souhaite aussi prouver que le solaire a de l’avenir en territoire breton.

A Lorient, le solaire a le vent en poupe

La Bretagne n’est pas forcément une terre d’élection pour l’énergie solaire, et pourtant cette réalité météorologique n’a pas freiné la ville de Lorient. Même si elle connait un ensoleillement environ 25% moins important que sur les territoires du sud de la France, la ville bretonne a décidé d’investir massivement dans le développement des énergies renouvelables, et notamment de l’énergie solaire. Depuis plusieurs années, la communauté d’agglomération de Lorient est ainsi entrée dans une logique de rentabilisation de l’espace public : pour miser sur l’énergie solaire, la ville utilise au maximum les toitures des bâtiments publics. Ainsi, la ville a déjà déployé des panneaux solaires sur le toit de la mairie, sur ceux de plusieurs écoles, des stations d’épuration et même du centre de traitement des déchets de Caudan.

C’est dans cette même logique que la ville a décidé de lancer un grand chantier sur le site du Keroman. L’ancienne base sous-marine a été construite par l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, et elle se compose de trois bunkers (K1, K2 et K3) qui sont désaffectés depuis des années. C’est en 2001 que la communauté d’agglomération a entamé un projet de rénovation et de reconversion de la base. L’occasion de déployer des unités de production d’énergie solaire sur la toiture des anciens bunkers. C’est le bunker K2 qui a été choisi pour accueillir la future centrale solaire urbaine. De part sa taille, elle sera la plus grande jamais construite en France.

Une centrale solaire urbaine

Le 2 mai 2017, la Commission de Régulation de l’Energie a donné son accord pour le lancement de ce projet photovoltaïque inédit en France. C’est l’entreprise XSea qui a été choisie par la communauté d’agglomération de Lorient pour mener à bien le projet de ferme solaire urbaine sur l’ancien bunker. Le budget pour réaliser ce projet est de 3 millions d’euros, à la charge de la société XSea et des trois banques qui ont investi dans le projet. Il est prévu que l’électricité produite par la centrale solaire urbaine soit revendue, et la communauté d’agglomération a même déjà obtenu un engagement de la part du CRE pour un prix garanti sur vingt ans. Grâce à un coût de raccordement assez peu élevé, la centrale solaire urbaine de Lorient devrait donc être rentable rapidement.

Avec une hauteur d’un peu plus de 20 mètres, le bâtiment offre une position idéale et un bon angle pour l’ensoleillement. Mais la toiture était en mauvais état et il a d’abord fallu mener des travaux pour assurer l’étanchéité et la stabilité du toit avant de lancer la construction de la centrale solaire. Pour déployer les futurs panneaux photovoltaïques, XSea a décidé de construire un surtoit. Cette structure en acier et en polycarbonate est particulièrement résistante et elle supportera le poids des panneaux ainsi que de la technologie de pilotage à distance qui a été choisie par XSea pour gérer la centrale solaire. La structure accueillera ensuite les 10 000 panneaux photovoltaïques de la centrale solaire urbaine. Ils offriront une puissance de 3,3 megawatts et permettront d’alimenter en électricité l’équivalent de 10 000 foyers de Lorient. Actuellement, la structure est presque terminée et prête à accueillir les panneaux solaires. Dès février 2018, l’installation des câbles de raccordement débutera puis les panneaux photovoltaïques seront déployés sur la structure. XSea a opté pour la technologie de panneaux solaires SolarEdge car ils peuvent être pilotés de façon individuelle, ce qui facilite notamment l’intervention en cas de problème technique sur un panneau.

Des contraintes spécifiques

Habituellement, les centrales solaires sont construites dans des lieux qui leur sont favorables et présentent assez peu de contraintes. L’un des aspects les plus complexes du projet de Lorient, c’est qu’il s’agit de construire une centrale solaire urbaine. Située au bord de l’eau, la centrale solaire sera particulièrement exposée aux intempéries. Autre danger pour les panneaux solaires : les fientes de goélands qui peuvent endommager les cellules photovoltaïques. La technologie SolardEdge est sensée être plus résistante à ce types de dégradations naturelles, mais pour prévenir tout risque XSea a prévu de se doter de drones de surveillance qui permettront de vérifier régulièrement l’état de la centrale solaire urbaine. L’entreprise envisage aussi de faire appel à un robot spécialement conçu pour nettoyer les panneaux solaires. En attendant, pendant la durée des travaux, c’est une buse prénommée Java qui a la tâche de faire fuir les goélands et de les maintenir à bonne distance de la future centrale solaire urbaine.

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Ce projet Lorientais me laisse rêveur, comme nombre de projets sympathiques du même genre lancés par des autorités territoriales désireuses de bien faire et, en particulier, de faire “moderne”. Il me paraît souhaitable que tous les projets de ce genre, financés par des fonds publics (directement et/ou via le rachat garanti de leur éventuelle production à prix élevé) soient systématiquement répertoriés et que leur résultat et contribution fassent l’objet d’une publication

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    • C’est déjà fait puisque Xsea est une société d’économie mixte chargée du développement local avec un commissaire aux comptes donc les résultats peuvent être consultés chaque année.

      D’autre part la CRE a pour rôle de veiller à la validité des projets, les excès de marges etc et n’accepte habituellement pas des projets au Nord de la Loire sauf dans ce cas qu’elle a jugé valide. :

      http://www.xsea.fr/?mode=presentation

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      • Validation d’un projet photovoltaïque qui ne produit pas lorsqu’on en a besoin, et produit (un KWh cher) lorsqu’on n’en a pas besoin (et dans ce cas, on exporte la production à prix bradé). La CRE a effectivement validé un beau projet !!

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          • Malgré la production électrique importante de la Bretagne, et en particulier éolienne, cette région importe 85 % de sa consommation. Tout cela à cause de la non-adéquation de sa production par rapport à sa consommation. La complémentarité solaire-éolienne, basée sur des productions mensuelles, est une illusion. Il faut regarder au jour le jour, sinon cela n’a pas d’intérêt.

          • @ Dan : la Bretagne tout comme le Sud de la France etc n’ont pas développé leur propre production électrique à cause du nucléaire centralisé qui avait besoin de consommateurs et malgré qu’ils étaient en bout de réseau et sont donc soumis à de fréquentes coupures de courant. Brennilis était un prototype HWGCR insuffisant en production qui n’a duré que 12 ans et sur un territoire sensible aux secousses sismiques.

            Le manque de production est en cours de correction grâce notamment au programme de “Territoires à énergie positive”.

            On voit clairement que la part solaire est beaucoup trop faible par rapport à la part éolien. Les modélisations optimales pour la France donnent en général 1/3 de solaire pour 2/3 d’éolien et on ne doit pas être très éloigné de cette proportion en Bretagne.

            La complémentarité “quotidienne” solaire/éolien est assez bonne pour des raisons physiques que vous devriez connaître.

            Le stockage sur quelques semaines et plus encore sur 48h n’est dans tous les cas pas un problème mais la Bretagne dispose de nombreuses sources d’énergies renouvelables à exploiter avec un mix optimal et est parfaitement en mesure d’avoir 100% de renouvelables tout comme le Sud de la France ou le Sud Ouest comme l’a démontré entre autres Engie et ce à un prix inférieur au nucléaire ancien et amorti actuel.

        • Bonjour,

          Le projet est situé sur le port de Lorient, qui contient de très nombreuses installations frigorifiques: en fait on a justement besoin d’électricité en pleine journée, et d’autant plus qu’il fait chaud! Ne laissez pas votre inimitié au sujet de cette énergie déformer votre jugement critique 😉

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          • Bonjour Lec,

            Merci de cet argument très pertinent que Dan n’avait pas intégré.

  • Petites précisions : puissance 3,3 MW. Production annuelle probable environ 3300 MWh. Pour 10 000 foyers, cela représente 330 KWh/foyer par an. Invraisemblable dans la vraie vie ! Sans compter que la production sera très intermittente et compensée une bonne partie de l’année par le réseau ( en grande partie par du nucléaire).

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    • C’est sûr çà va déstabiliser le réseau Entso-e lol ;o))) La rédaction préparait sans doute le nouvel an après une année riche en nouvelles alors il faut leur pardonner un zéro en trop mais chauffage inclus c’est 1000 à 3000 foyers selon le niveau de consommation.

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      • Même 1000 à 3000 foyers, chauffage inclus, c’est toujours invraisemblable. Consultez les moyennes de consommation des foyers : c’est au moins 4000 KWh/ an sans chauffage, cuisson et eau chaude sanitaire.

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        • @ Dan : Oui j’ai calculé un peu juste car j’ai l’habitude de voir des gens plutôt branchés énergie et qui ont du solaire thermique au moins pour l’ECS et/ou des pompes à chaleur (pour les plus récentes avec des Cop de 4,9 pour Toshiba ou 5,4 pour Daikin Altherma 3 et/ou poêles ou chaudières bois avec plus de 90% de rendement et pour des maisons d’environ 100m2 ils ne dépassent pas chauffage et tous usages électriques inclus 1000 KWh par an soit environ 300 euros TTC par an. Ils ont aussi différents économiseurs d’eau donc d’énergie.

          Mais ce n’est pas un objectif très difficile à atteindre dans une bonne partie du climat français, il y a vraiment tout un travail d’information à faire que devrait réaliser la télé régulièrement dans des émissions sérieuses et l’impact serait rapide, d’autant plus vues les aides existantes qui couvrent toutes les situations sociales.

          Le projet de Lorient ne me choque pas vraiment même s’il l’on peut faire mieux comme je le rappelle toujours avec du solaire hybride et dans le cas d’une réalisation ou étanchéification de toiture avec du solaire ce qui est plus pertinent car on évite des frais de toitures mais cette ancienne base navale était spécifique et les frais seront rapidement amortis comme l’a calculé Xsea.

          On exporte encore de l’énergie électrique mais on a des centrales vieillissantes et nous sommes dépendants à 49% d’énergies fossiles importées, coûteuses et polluantes et les véhicules électriques se développent rapidement grâce aux évolutions technologiques donc il faut anticiper d’autant que çà avance souvent plus vite ailleurs que chez nous.

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      • Là, je vous donne raison. 3 MW, c’est insignifiant par apport à la consommation électrique d’une agglomération telle que Lorient. Pas de quoi perturber le réseau ! De toute façon, je rappelle que le pays exporte en général plus d’électricité que ne produise le solaire et l’éolien réunis.

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  • Grâce aux renouvelables les prix ont été près de 110 fois négatifs en Allemagne en 2017 et dans une bien moindre mesure en France :

    “Le premier de l’an, l’abondance de la production éolienne due à la force du vent dans tout l’Hexagone a suscité un nombre d’heures de prix négatifs supérieur à celui de toute l’année 2017… Avec en outre des creux très prononcés, jusqu’à – 31 €/MWh et – 28 €/MWh (voir ci-après).

    De fait, la filière a généré un volume exceptionnel ces derniers jours. Ainsi, le 30 décembre, le taux de charge n’est pas descendu sous les 6,1 GW de toute la journée et a atteint un pic de 10,2 GW. Idem le 1er janvier, avec un minimum à 7,1 GW et un plus haut à 9,8 GW.

    https://www.greenunivers.com/2018/01/prix-negatifs-nont-dit-dernier-173926/

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    • “Grâce aux renouvelables les prix ont été près de 110 fois négatifs en Allemagne en 2017 et dans une bien moindre mesure en France”

      Des prix négatifs, cela signifie que le système électrique perd des tonnes d’argent. Il ne faut pas s’en réjouir car cela montre que ce fonctionnement n’est absolument pas soutenable.

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      • @ Bachoubouzouc :

        Bien sûr mais on avait connu des hausses particulièrement importantes suite à l’arrêt de centrales thermiques en Grande-Bretagne ou nucléaires en France ce qui était pire à gérer et comme le rappelle cet article du New-York Times ci-dessous pas mal de pays connaissent des variations de prix importantes et des prix notamment négatifs (Belgique, GB, France, Pays-Bas, Suisse etc) : il n’y a pas que des aspects négatifs car çà permet pour une fois aux clients (entreprises et particuliers) d’être rémunérés en ajustant leur consommation donc de baisser leurs factures et à de nouvelles offres de se développer (week-end etc) mais surtout il y un intérêt inversement proportionnel qui favorise directement le stockage bien plus adapté pour faire face aux variations qui ne sont pas directement liées aux renouvelables mais entre autres au manque de réactivité des centrales thermiques et nucléaires et on a bien plus besoin de ces stockage pour une meilleure gestion du réseau toutes énergies confondues à meilleur prix et meilleure sécurité comme tous les pays font le constat.

        https://www.nytimes.com/2017/12/25/business/energy-environment/germany-electricity-negative-prices.html

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    • En réponse aux prix négatifs. le consommateur n’en profite pas vraiment, Seuls les commercialisateurs, comme les traders sur les marchés des valeurs financières, tirent (pas toujours d’ailleurs) profit de ces aberrations. D’autre part alors que le secteur de l’énergie électrique est extrêmement capitalistique, la multiplication des écarts de prix empêche toute planification raisonnable des investissements nécessaires. Il est d’ailleurs paradoxal que les énergies renouvelables bénéficient de subventions qui garantissent une confortable rémunération sur une longue période ce qui leur permet de déverser leur excédent en destabilisant le système classique et que les partisans de ces énergies se délectent d’une grande incertitude de rémunération pour les moyens de production non subventionnés. Enfin les prix négatifs n’existent que pour de mauvaises raisons. Les centrales thermiques ne peuvent démarrer instantanément. Chacune d’entre elle a d’ailleurs un coût de démarrage défini par l’exploitant. Or si l’excédent des énergies renouvelables ne dure que de quelques minutes jusqu’à 3 ou 4 heures, il vaut mieux vendre à prix négatif qu’arrêter et redémarrer la centrale. D’autre part la multiplication des arrêts et redémarrages vieillit prématurément le matériel (aucun acier n’apprécie la douche écossaise). Il s’agit de réalités industrielles qui ont été mon domaine d’activité, et pour triviales qu’elles soient, on ne peut les gommer d’un trait de plume, aussi “à la mode de la bonne conscience écologique” soit-il.

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      • Les consommateurs allemands (entreprises et particuliers), entre autres, bénéficient clairement et concrètement des prix négatifs de l’électricité sur leur factures et offres.

        Et quand les prix augmentent en raison des fortes hausses dues aux indisponibilités de centrales nucléaires ou thermiques les consommateurs en pâtissent assurément comme on l’a vu il n’y a pas si longtemps encore avec l’arrêt de centrales thermiques en GB ou nucléaires en France.

        Il y a toujours eu des variations de consommation et de production et les centrales thermiques ou nucléaires ne sont pas les plus adaptées à ces variations.

        Il existe des offres de nuits et/ou week-end qui confirment certaines variations qu’il y a lieu d’optimiser pour les gérer le mieux possible.

        Plusieurs formes de stockage et d’utilisation de l’énergie sont bien plus pertinentes et efficientes avec des temps de réponses exceptionnels.

        La faute n’est pas liée aux renouvelables mais aux fait que des opérateurs comme EON et bien d’autres ont admis avoir notoirement sous estimé la baisse de prix des renouvelables et ont investit à tort dans des centrales thermiques (voir discours du président d’EON en AG annuelle dès 2013 qui le reconnaît clairement)

        Tous les pays constatent l’intérêt de stockages pour leur réseau toutes énergies confondues. Ceux qui n’ont pas anticipé cet intérêt à temps en on été pour leurs frais, comme l’Australie du Sud qui a favorisé un temps le charbon pour raisons électorales, l’Allemagne qui a préféré déployer en hâte un réseau Nord-Sud alors qu’une part de stockage s’est avérée plus pertinente etc.

        Tous les secteurs énergétiques font l’objet d’aides directes et/ou indirectes, les renouvelables n’étant pas les mieux loties au plan international depuis l’origine comme l’IEA le rappelle régulièrement.

        Il est incohérent d’affirmer que “le secteur de l’énergie électrique est extrêmement capitalistique” et nécessite des “planifications” pour ensuite reprocher aux renouvelables de bénéficier “de subventions sur une longue période”.

        Ce n’est de plus pas la part dans la consommation en France qu’elles représentent qui est un facteur de déstabilisation problématique alors que le réseau actuel ancien peut accueillir plus de 40% d’énergies intermittentes, on en est encore très loin.

        A plan européen l’opérateur Entso-e qui regroupe l’ensemble des opérateurs de réseaux nationaux travaille en permanence sur ce sujet et la bonne stabilité du réseau Entso-e très étendu dépend de nombreux paramètres qui sont soulignés dans des études publiées chaque semestre ou chaque point critiques régional fait ensuite l’objet d’améliorations.

        Les renouvelables sont une part minoritaire des problèmes à traiter.

        La vision européenne de l’énergie plutôt que nationale avec un réseau adéquat, des corrections des points critiques, des stockages ou sites de productions aux bons emplacements etc font partie des nombreuses solutions d’optimisation et de meilleure gestion de ce réseau au meilleur prix et dans tous les cas s’avèrent rapidement profitables.

        Cibler chaque fois l’écologie dénote un esprit partisan et non scientifique qui éloigne des réalité du secteur de l’énergie.

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  • Non seulement LENERGEEK ne reproduit pas correctement les infos (10 000 foyers au lieu de 1 000), mais manque de perspicacité en n’objectant pas que la demande en électricité est la plus importante en hiver, là où la production d’électricité d’origine solaire est la plus faible, même pour une installation de 3,3 MWc à 3 millions d’euros. Voir production nationale actuelle, où le solaire est à peu près inexistant : http://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-mix-energetique

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  • suite :

    Vous constaterez que des camions/bus à hydrogène (et trains en absence ou complexité de réseau) pour les longues distances émergent dans plusieurs pays dont Chine en quantités et qu’il est nécessaire que la filière hydrogène pour les applications dans lesquelles elle est la plus efficiente et nous permette d’atteindre l’indépendance, puisse être rapidement compétitive, pas juste pour les émissions, l’indépendance etc mais aussi les nombreux marchés concernés que l’on ne va pas encore rater pour avoir l’oeil une fois de plus dans le rétroviseur plutôt que de regarder devant, d’anticiper et de s’adapter plus rapidement.

    Les véhicules légers à hydrogène n’ont par contre pas d’intérêt au plan de la meilleure efficacité énergétique sinon de perpétuer un modèle de pétrolier/gazier et de dépendance à des distributeurs. L’électro-solaire est le meilleur choix dans ce cas comme beaucoup l’ont enfin compris mais la bataille va sans doute être un peu rude vus les enjeux !

    http://www.hydrogenfuelnews.com/new-hydrogen-fuel-bus-revealed-in-central-china/8533779/

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  • Pour + de compréhension, mon post ci-dessus faisait suite à ma réponse à Bachoubouzouc plus haut !

    Pour Dan et pour info : L’Irena présente l’évolution des coûts du photovoltaïque résidentiel dans deux zones où il a connu un fort développement : l’Allemagne et la Californie. Elle y démontre que le coût de production photovoltaïque est, dans les grandes métropoles de ces zones, la plupart du temps inférieur au prix moyen de l’électricité pour les particuliers.

    https://www.connaissancedesenergies.org/couts-et-competitivite-du-photovoltaique-sur-toiture-180104

    Répondre
    • Le problème du photovoltaïque n’est pas celui de son prix de revient, mais combien il coûte à la collectivité (que ce soit le contribuable pou le consommateur lambda). Vous semblez ignorer que les contrats d’achat obligé par EDF (transférés à la charge des consommateurs via la Contribution au Service Public de l’Electricité (CSPE)) ont été portés de 20 ans à 25 ans , pour compenser la légère diminution du prix d’achat des derniers appels d’offre de la CRE. A cet allongement de la durée de la rente de situation, il faut y ajouter un avantage déjà présent à savoir l’indexation du prix sur le coût de la Main d’Oeuvre des industries mécaniques et électriques, soit environ (par expérience) 1%/an. Et depuis 2015, dans le cas où EDF, en raison des risques sur la stabilité du réseau que font naître ces énergies par définition aléatoires, suspend la production si celle-ci excède 30 % des puissances appelées, les kWh non produits seront rémunérés comme les kWh produits. Génial, n’est ce pas, de se faire payer pour ne pas produire !
      Les énergies renouvelables sont devenues une dîme que les Tartuffes de l’écologie savent faire croître à leur profit au nom d’une menace de l’enfer écologique si vous n’achetez pas (très cher) leurs indulgences.

      Répondre
      • La part d’électricité PV était de 7,7 TWh fin 2016 sur les quelques 480 TWh annuels récemment consommés en France donc une part d’aide vraiment très relative dès lors que les renouvelables ne concernent au total qu’environ 50% de la CSPE.

        Le taux de rentabilité accepté par la CRE sur le PV ou l’éolien qui sont des investissements très majoritairement “privés” donc sans appels aux contribuables, est de 5,5% à 6% avant impôts d’où la procédure des appels d’offres afin d’éviter les quelques excès que l’on a connu auparavant sur certains sites plus producteurs que d’autres.

        Les aides notamment au solaire ont considérablement baissé depuis le plus haut de 2009 et continuent de baisser régulièrement alors que les principaux développements sont à venir (par exemple 30 GW solaire prévus par EDF à elle seule d’ici au plus tard 2030)

        https://www.alternatives-economiques.fr/sites/default/files/public/styles/media_image_full_height/public/media/pv2.png?itok=K6IBRm-E

        Pour mémoire dans de plus en plus de pays elles n’existent plus et parfois les renouvelables sont taxées alors que les énergies fossiles et nucléaires continuent d’être très largement subventionnées et de différentes manières dont corruption et soutiens d’Etats (parmi bien d’autres voir historique en Afrique du Sud avec ex-Areva, mode de fonctionnement de Rosatom et Gazprom etc pour ne citer qu’eux)

        Le coût du MWh EPR est de l’ordre de 125 euros (beaucoup plus à Hinkley Point qui a bénéficié d’importantes aides), celui du nucléaire actuel que demande EDF pour faire face aux hausses du nucléaire vieillissant de plus de 50 euros, celui du solaire attendu sous peu autour de 45 euros et 54 euros en moyenne toutes installations confondues dont toiture des particuliers à horizon 2020/2030.

        Pour mémoire et comparaison, le coût moyen d’1 MWh pour un consommateur domestique en France est compris entre 130 et 150 euros. Ce coût moyen incorpore la CSPE (22,5 euros par MWh), la TCFE (9 euros par MWh la plupart du temps), le coût d’acheminement et la TVA de 20% sur l’électricité.

        Comme pour quasiment tout secteur et technologie, pour continuer de faire baisser le prix des renouvelables et créer des emplois en France (plus de 15.000 et quelques 900 entreprises dans l’éolien et quelques 11.500 emplois dans le solaire actuellement), sauf à ensuite faire appel à des entreprises extérieures, il y a lieu d’y investir.

        Vous ne comptez pas dans vos calculs les bénéfices économiques de ces importantes retombées au plan national et régional ni le fait que vous n’avez pas de nouveaux investissements à faire puisqu’ils sont majoritairement privés et nécessaires vue notre importante dépendance aux importations toutes énergies confondues.

        Vous oubliez (ou n’avez pas pris le temps d’étudier en profondeur) que toute transition énergétique (auparavant du charbon au gaz etc puis au nucléaire) a d’abord chaque fois coûté cher et comme des organismes comme la Toulouse School of Economics (TSE) et d’autres ont détaillé dans différentes études, se sont rapidement révélées rentables ensuite quels que soient les quelques débordements et erreurs qu’ont pu faire les gouvernements concernés du fait des nouveautés ou abus auxquels ils étaient confrontés ou ont participé.

        Je ne vois donc vraiment pas en quoi et vue la part minimale de solaire actuelle qui ne nécessite même pas de stockage avant plus de 40% de renouvelables intermittentes dans le réseau serait désormais à l’origine d’abus avec des rentabilités de 5,5% en moyenne et offrant ces rendements dans le cadre du financement participatif aux particuliers qui peuvent tous en bénéficier comme aux régions et commune qui bénéficient des retombées de ces investissements majoritairement privés ou mixtes.

        Ce qui serait par contre imprévoyant c’est de ne rien faire en attendant que les prix baissent au maximum grâce aux autres pays qui tous dans le monde font désormais des renouvelables et de croire que l’on pourrait prendre le train une fois qu’il sera passé.

        Trop d’exemples économiques devraient vous démontrer qu’il n’y a pas lieu de partir trop tôt mais certainement pas trop tard et vous devriez à ce titre analyser de près les marchés, les innovations, la concurrence et les bouleversement qui ont lieu régulièrement et qui modifient rapidement les classements.

        L’histoire des TGV, du nucléaire, du solaire, de l’éolien etc par exemple a rapidement changé entre les seuls années 80 et maintenant et les pays qui ont pris le leadership n’ont pas manqué de soutenir leurs filières. Idem pour le stockage ou l’hydrogène qui se développent actuellement et sont stratégiques.

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        • – L’EPR actuel étant un prototype, il est normal que son cout du KWh soit plus élevé que les autres types de réacteurs. Vous avez sans doute oublié le cout du KWh photovoltaïque à ses débuts !
          – Quant au coût de 45 euros du KWh solaire à venir, les coûts de réseaux engendrés ne sont pas inclus et peuvent facilement en doubler le coût global qui sera répercuté sur les abonnés ( via la C.S.P.E. et T’C.F.E. ) et tous les consommateur d’énergies fossiles (carburants et gaz) via les nouvelles taxes sur celles-ci.

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          • Il y a 8 réacteurs de type EPR en cours qui utilisent une bonne part de technologies bien connues. On ne peut donc guère continuer à parler de “prototype” surtout depuis 1990. En plus ils ne sont pas techniquement les plus avancés car ils seraient encore plus coûteux.

            Le modèle de développement du nucléaire ne pourra jamais être celui qu’a suivi le solaire, l’éolien ou celui qu’est en train de suivre le stockage. Même la Chine qui développe de nombreux réacteurs nucléaires n’arrive pas à en faire baisser durablement les prix.

            Le coût du solaire lié à des appels d’offres est évoqué en prix fourni donc réseau inclus.

            Une connexion réseau qui ferait doubler les prix du MWh fourni doit être en or massif ! Je sais qu’Ennedis abuse parfois mais quand même ;o)))

  • @Energie+
    Beaucoup d’arguments que vous avancez sont assez contestables. Les coûts de réseaux, en autre liés au coût de gestion de l’intermittence, vous sont inconnus mais réels. Pour le cout des renouvelables intermittentes et leur soi-disant complémentarité, voir, entre autres : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=10&ved=0ahUKEwi3xLr5pMjYAhWQbFAKHb0wBTQQFgh5MAk&url=http%3A%2F%2Fwww.visiatome.fr%2FLocal%2Fvisiatome%2Ffiles%2F828%2FConference.de.JP.Perves.Visiatome.mars.2015.pdf&usg=AOvVaw1kaQWtWf5augHcd7mb-GJ0

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    • @ Dan : je me base sur les données professionnelles les plus fiables et notamment sur les données des opérateurs de réseaux qui sont les mieux placés et chargés d’assurer l’équilibre production-consommation comme RTE, Entso-e etc. Vous me citez Visiatome chargé de la promotion du nucléaire et gestionnaire d’un musée nucléaire, c’est eux dont les données sont partielles et contestables et en plus datent. Ils font du lobbying donc du commerce, très bien, mais c’est la réalité qui nous préoccupe.

      Vous observerez que Visiatome écrit n’importe quoi à chaque page avec des données la plupart erronées, un mélange de données anciennes et incomplètes, la non prise en compte du réseau Entso-e, des évolutions récentes etc.

      Pour mémoire RTE doit :

      – assurer à tout instant l’équilibre production-consommation sur le territoire français
      – assurer la sûreté d’exploitation du système électrique, c’est-à-dire éviter les black-out, aussi bien localisés que généralisés
      – garantir une bonne qualité de l’électricité, en termes de tension, de fréquence et de continuité de service
      – développer et sécuriser le réseau en suivant la demande et son évolution, en tenant compte de son impact environnemental
      – contribuer à la création du marché de l’électricité, aussi bien national qu’européen.

      C’est donc bien à lui notamment et autres multiples opérateurs en Europe regroupés sous Entso-e de juger de la pertinence d’un mix car c’est bien leur job d’assurer l’équilibre et la sécurité.

      De plus les données de production/consommation sont archivées de manière très détaillée depuis plus de 30 ans en Europe (dont éolien depuis l’origine et solaire) donc si çà avait posé un quelconque problème alors que le mix n’a pourtant pas atteint son optimum Visiatome n’aurait pas manqué de le relever ci çà s’était produit.

      A l’inverse les inconvénients majeurs de l’arrêt longue durée de centrales thermiques et nucléaire on a connu.

      Vous trouverez sur le Web des vidéos sur la gestion du réseau avec des spécialistes sur chaque aspect et vous constaterez si vous avez la patience de les écouter jusqu’au bout lors de conférences spécialisées que les techniques d’équilibrages ne posent pas de problème spéciaux et que les coûts sont réglés au cas par cas selon les régions et situation.

      On avance donc ainsi en fonction de tous les paramètres (situation locale, évolution des techniques, des coûts etc) et la transition se fait sans heurt le plus souvent au meilleur prix.

      On n’a pas vocation à passer à 100% renouvelables du jour au lendemain dès lors que l’on récupère une situation globale peu efficiente avec notamment plus de 7 millions de passoires énergétiques, des pointes de consommation liées notamment aux grilles-pains, une efficacité énergétique par habitant modeste, et toute une liste de points qui participent à la gabegie énergétique tant au niveau des entreprises, particuliers et une dépendance encore importante aux énergies fossiles importées.

      Voyez vous même les scénarii publiés récemment par RTE et leur conclusions :

      L’opérateur RTE démontre que :

      – “réduire la capacité nucléaire installée par rapport au niveau actuel est, dans tous les cas, économiquement pertinent”
      – la substitution du nucléaire par les renouvelables jusqu’à des taux de 40 % ou davantage est possible sans recours accru aux énergies fossiles,
      – la fermeture systématique des réacteurs au plus tard à l’échéance des 40 ans est possible sans augmentation non maîtrisée des émissions de gaz à effet de serre et même sans aucune augmentation de ces émissions.

      “Les scénarios qui s’appuient sur le nucléaire et les énergies renouvelables, comme Ampère et Volt, permettent d’accentuer la réduction des émissions deCO 2 pour atteindre un niveau inférieur à 15 millions de tonnes. Il s’agit d’un chiffre particulièrement bas : le secteur électrique serait pratiquement décarboné et cette performance serait mise au service d’une réduction plus large des émissions concernant les autres secteurs. Le développement de la mobilité électrique conduirait à une réduction des émissions dans le secteur des transports qui ne serait pas « compensée » par une augmentation des émissions du secteur électrique.”

      Scénario 2035

      “Ampère” : 46% de nucléaire 50% de renouvelables 4% de thermique
      “Volt” : 56% de nucléaire 40% de renouvelables 4% de thermique

      C’est sans compter
      – les avancées rapides du stockage en cours et à venir notamment en terme de baisse de coûts qui auront nettement évolué forcément favorablement d’ici à 2035 si vous observez en autres les courbes exponentielles de croissance de ce secteur (voir étude Naviguant Research sur 2017/2026 parmi bien d’autres) dont je vous mets le graphique dans un post après celui ci-dessous
      – l’optimisation réseau
      – les progrès dans les renouvelables et l’efficacité énergétique
      etc

      http://www.rte-france.com/fr/actualite/bilan-previsionnel-cinq-scenarios-possibles-de-transition-energetique

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  • Tout ceux qui ne sont pas d’accord avec vous sont, selon vous, les promoteurs du nucléaire. Difficile d’avancer. J’observe quotidiennement les courbes de production-consommation d’électricité en France et je constate le désaccord flagrants avec tous vos arguments et quelquefois les commentaires/ interprétations de RTE sur le sujet. Revenir aux faits, c’est cela la méthode scientifique !

    Répondre
  • J’ajouterais que les scénarios sont peut-être séduisants mais leur réalisation est souvent très aléatoire, voire réduit sérieusement à la baisse car confronté à une réalité plus dure. Ne rêvons pas trop en la matière. Ils ont coûté très cher aux Allemands et aux Danois, et ils commencent à s’en rendre compte.

    Répondre
    • Visiatome est un publicitaire/lobbyiste du nucléaire et EnergyMatters ne se cache pas d’être animé par 2 retraités comme Roger Andrews et E. Mearns non compétents en matière d’énergie qui veulent remettre en question des analyses scientifiques et technologiques avec des raisonnements et données d’amateurs en plus non récentes, alors bonjour l’approche objective, professionnelle et scientifique !

      Cà ne me dérange absolument pas, bien au contraire, que quelqu’un n’ait pas le même point de vue que moi, mais c’est perdre du temps que de raisonner sur des documents erronés, de lobbying ou des fake news.

      Entso-e regroupe 41 opérateurs de réseaux et 34 pays. Si eux ou RTE estimaient négatif ou problématique l’essor des renouvelables, n’hésitez pas à le publier sur ce site car leurs scénarii vont vraiment dans le sens des renouvelables comme la plupart des opérateurs dans le monde et notamment pour des questions de prix et d’efficacité.

      Pour rappel le prix de l’électricité pour les ménages danois est composé à 80 % des taxes (dont celle importante à l’efficacité énergétique dont les retombées sont très bénéfiques) et droits de douane.

      Ce prix n’ a donc rien à voir avec le coût de production d’électricité qui est en ligne avec la moyenne européenne.

      L’Allemagne identifie régulièrement ses problèmes et a constaté notamment des intérêts marqués pour les investissements dans les renouvelables et le réseau et un manque de stockage. Mais c’est également lié à la géographie et réalité démographique du pays : énergie au Nord consommation au Sud, de même qu’à l’histoire industrielle et charbonnière que l’on n’optimise pas du jour au lendemain, tout comme en Pologne.

      Ce n’est pas le prix de l’électricité pour les entreprises qui est élevé mais celui des particuliers surtout dû au fait des taxes comme au Danemark et notamment pour l’efficacité énergétique.

      Mais en contrepartie de cela ils sont numéro 1 mondial en efficacité énergétique, ils ont très peu dépensé en R&D publique, ils ont une industrie des renouvelables dont le chiffre d’affaires est chaque année élevé, exporte et leur rapporte, ils coopèrent avec de nombreux pays en la matière qui ne les considèrent pas comme ayant échoué, et les allemands sont très nombreux à investir dans les renouvelables donc à bénéficier des revenus de ces dernières.

      Donc malgré des erreurs qui sont corrigées au fil du temps et qui ne concernent pas juste l’Allemagne mais que l’on peut trouver dans chaque pays car il y a souvent des intérêts contradictoires en jeu, quand on regarde de près toutes les données, ce n’est pas en Allemagne l’échec que des promoteurs d’énergies polluantes cherchent à faire croire.

      Je n’ai pas vu de sondages où les allemands voudraient revenir au nucléaire, par contre j’en vois beaucoup sur l’engouement en faveur des renouvelables dans le monde.

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  • Assez de discours. Admirez le contenu en CO2 du Danemark en ce moment (et souvent) : 427 g/KWh. C’est cela le modèle de performance ? https://en.energinet.dk/ et l’Allemagne, pas beaucoup mieux. C’est cela la réalité.

    Répondre
  • On aimerait en France avoir des baisses d’émissions de CO2 aussi rapides qu’au Danemark…!

    https://data.worldbank.org/indicator/EN.ATM.CO2E.PC?locations=DK-FR-DE

    Et c’est sans compter les émissions “importées” qui nous placent sur une pente encore bien plus mauvaise.

    Et ce alors que le Danemark exporte plus de biens manufacturés par habitant que nous !

    Vous oubliez que le Danemark dispose encore de réserves de pétrole et dans une moindre mesure de gaz.

    Mais qu’il devrait passer à 50% d’énergie renouvelables d’ici 2020, 84% d’ici 2034 et 100% d’ici 2050.

    Croyez-vous que l’on atteindra ces objectifs et une telle efficacité énergétique ?!

    Répondre
  • Vous oubliez de signaler pour le Danemark :
    L’augmentation des émissions de CO2 par habitants en 2016.
    L’augmentation de émissions de CO2 dues à l’accroissement de la consommation de charbon et gaz pour la production d’électricité.
    La dépendance sans cesse accrue envers la Norvège (pour l’hydraulique) et la Suède (pour l’hydraulique et le nucléaire) pour son électricité.
    L’invraisemblable objectif d’énergies renouvelables en 2030 et 2050.
    Quelques chiffres sur le Danemark :
    https://www.google.fr/search?ei=95pXWq6fBsrGwQKSg7yYBA&q=denmark+2016+electricity&oq=denmark+2016+electr&gs_l=psy-ab.1.2.33i21k1j33i160k1l3.35524.39260.0.42470.4.4.0.0.0.0.364.665.1j2j0j1.4.0….0…1c.1.64.psy-ab..0.4.660…0i22i30k1.0.C38d02dsKxc

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    • Non je n’oublie rien mais on analyse les données sur plusieurs années car vous aurez pu voir par exemple qu’en France la consommation de charbon en raison de sa baisse a augmenté de +37% de 2011 à 2014 (contre + 5% pour l’Allemagne) et les importations d’Allemagne qui utilise son lignite ont également été importantes donc çà modifie nos émissions d’une année sur l’autre. Pour autant c’est un facteur ponctuel (enfin on l”espère !)

      Il y a également des facteurs économiques, climatiques etc ponctuels. Donc il est plus significatif d’analyser les tendances de fond sur 3 à 5 ans.

      Les pays scandinaves coopèrent depuis longtemps et çà leur bénéficie grandement. La France stocke aussi de l’électricité notamment en Suisse, on en importe ou on en exporte avec tous nos voisins tous les jours et le réseau Entos-e comporte 34 pays qui coopèrent en permanence car ils ont tous à y gagner.

      En améliorant un peu le réseau européen comme c’est en cours on va gagner plus de 500 TWh par an, soit plus que la consommation électrique annuelle française donc tout le monde y trouve son compte et l’investissement est amorti en quelques années seulement avec une meilleure sécurité d’approvisionnement.

      On ne fait pas non plus Airbus tout seul ni l’Agence spatiale européenne etc C’est aussi tout l’intérêt de l’Union européenne et comme pour toute région du monde, plus on coopère, le plus souvent moins on se fait la guerre.

      Pour les objectifs du Danemark en voilà d’autres publiés hier du ministère danois de l’Energie qui confirment :

      “Denmark is on track to surpassing its EU energy targets” which is to have at least 50% of its energy needs supplied by renewable resources by 2030, against a current one third, and zero fossil fuel energy by 2050, the Danish Ministry of Energy, Utilities and Climate said in a statement.

      https://www.rte.ie/news/newslens/2018/0111/932573-denmark-wind-farm/

      .

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