Nicolas Hulot veut accélérer la création des éoliennes offshore

Nicolas Hulot veut accélérer la création des éoliennes offshore

Nicolas_Hulot_energies_marines

De passage au Havre mercredi 22 novembre 2017, à l’occasion de la nouvelle édition des Assises de la Mer, le ministre de la Transition écologique et solidaire a déclaré vouloir encourager et faciliter le développement des énergies marines renouvelables et des parcs éoliens offshore en particulier. Le ministre veut pour cela réduire de manière significative les délais de mise en œuvre des projets via des allègements et simplifications administratives.

Invité à s’exprimer en clôture des Assises de l’économie de la Mer (AEM) organisée les mardi 21 et mercredi 22 novembre au Havre, le ministre de la transition écologique a évoqué le cas des énergies marines renouvelables et leur faible développement dans l’Hexagone. En effet, malgré un potentiel prometteur le long des côtes françaises, les énergies marines accusent encore un certain retard en France du fait de procédures administratives complexes et de recours juridiques pas toujours justifiés, selon le ministre.

L’éolien flottant, une énergie d’avenir pour Nicolas Hulot

Si le Premier Ministre Edouard Philippe, présent mardi 22 novembre au Havre, s’est montré quelque peu alarmiste sur la situation, déclarant que la France avait effectivement pris beaucoup de retard et que les efforts mis en œuvre pour rattraper ce retard n’avaient eu jusqu’à présent que « des résultats mitigés », Nicolas Hulot a réaffirmé quant à lui son ambition de « simplifier les procédures » pour faciliter la mise en place des projets actuels et futurs, et réduire par exemple à « moins de sept ans » le délai nécessaire en France pour créer un parc éolien en mer (contre « plus de 10 ans » actuellement). Si la plupart des éoliennes en mer dans le monde sont posées sur les fonds marins, le ministre s’est dit également « convaincu que l’éolien flottant » était « promis à un très grand avenir » et que « la démonstration de sa rentabilité économique et énergétique viendrait très rapidement ».

Concernant les autres EMR comme l’énergie hydrolienne (qui produit de l’électrifié grâce aux courants) ou l’énergie thermique des mers (qui exploite les différences de températures en surface et en profondeur) par exemple, le ministre s’est là aussi voulu rassurant pour les industriels du secteur. « On va continuer de les soutenir jusqu’au jour où on pourra lancer les premiers appels d’offres », a poursuivi le ministre.

Crédits photo : AEM2017

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
En 2023, un tournant majeur a été franchi dans le secteur énergétique français : pour la première fois, les énergies renouvelables ont fourni plus de 30% de l'électricité consommée dans l'Hexagone.   La part croissante des énergies renouvelables en France…
jeu 12 Oct 2023
Le rétrofiter sa voiture : une solution d'avenir ? Depuis le début du XXIe siècle, la mobilité verte est au cœur des préoccupations environnementales et le gouvernement en fait une priorité en multipliant les aides, telles que le bonus écologique,…
L'augmentation des prix de l'électricité en février 2024 a secoué les budgets de nombreux Français. Selon une enquête de Rothelec, plus de la moitié des ménages prévoient de réduire encore davantage leur consommation et se tournent de plus en plus…
ven 12 Avr 2024
En Lorraine, la centrale Novasteam est prévue pour fin 2025. Cette installation vise à produire de l’énergie décarbonée à partir de déchets, promettant un impact significatif sur l’environnement local et la dynamique économique régionale. Une centrale également bénéfique à l'emploi…

COMMENTAIRES

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.