Après plusieurs mois de baisse contrebalançant la forte hausse du mois de janvier 2017, les tarifs réglementés du gaz n’augmenteront plus avant l’été. Selon un communiqué officiel de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) publié mardi 30 mai dernier, ces tarifs, appliqués par Engie (ex GDF -Suez) à près de 5,8 millions de consommateurs dans l’Hexagone, resteront stables en moyenne au 1er juin par rapport à leur niveau du mois de mai.
Après plusieurs baisses consécutives (-0,7% en avril et – 3,3% en mai), marquant la diminution de la consommation de gaz liée à la fin de l’hiver, les tarifs réglementés du gaz resteront stables jusqu’au 1er juillet 2017.
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En baisse moyenne de 16,2% depuis le 1er janvier 2014, ces tarifs avaient augmenté de manière significative cet hiver, plus particulièrement au mois de janvier 2017, pour lequel la CRE avait autorisé une hausse de 5% du fait de la hausse d’une taxe et des coûts d’approvisionnement d’Engie, avant d’entamer finalement une nouvelle tendance baissière au printemps.
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Pour rappel, depuis l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, les 10,6 millions de consommateurs français abonnés au gaz ont le choix entre les tarifs réglementés de l’ancien monopole, et les prix de marché, proposés tant par Engie que par ses concurrents (EDF, Direct Energie, Eni, Lampiris, etc.). Les tarifs réglementés du gaz n’incluent pas les diverses taxes, mais comprennent les coûts d’approvisionnement d’Engie, et sont révisés mensuellement par le collège de la Commission de régulation de l’énergie, selon une formule qui prend en compte notamment les prix du gaz sur le marché de gros et le cours du baril de pétrole.
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