Le secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur Thierry Mandon était à Perpignan lundi 20 février pour saluer l’ouverture à l’automne dernier de la première école d’ingénieurs de France dédiée aux énergies renouvelables. Baptisée Sup’Enr, cette nouvelle institution, ouverte au sein de l’université de Perpignan, a été pensée en partenariat l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Toulouse.
Retardée depuis plusieurs années, l’ouverture de la première école d’ingénieurs spécialisée dans les énergies renouvelables a finalement eu lieu lors de la rentrée universitaire 2016 au sein du campus de Perpignan, où elle a pu accueillir lundi le secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur Thierry Mandon. Ce dernier a félicité l’université de Perpignan pour sa capacité à “investir à fond sur les innovations technologiques“, et rappelé toutes les opportunités de développement que représente le secteur des énergies vertes. “Les énergies renouvelables vont être un marché considérable en France et à l’international. C’est dans des universités moyennes que l’innovation se développe le plus. Il y a une énergie farouche dans les petites et moyennes universités“, a-t-il souligné.
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La région Occitanie, et le département des Pyrénées-Orientales en particulier, semblait être par ailleurs une des places idéales pour parler énergies renouvelables. Le département bénéficie en effet d’un ensoleillement exceptionnel et de vents réguliers, et accueille d’ores et déjà plusieurs structures spécialisées dans les énergies renouvelables, dont le plus grand parc éolien de France (Ensemble éolien catalan), mis en service en juin 2016 par EDF.
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Selon Xavier Py, enseignant-chercheur au laboratoire Promès et vice-président de l’université de Perpignan, la jeune école d’ingénieurs devrait accueillir pour la deuxième année 50 étudiants (contre 27 en 1ère année).
Crédits photo : UPVD