L’aérovoltaïque : l'avenir du solaire pour les particuliers ? - L'EnerGeek

L’aérovoltaïque : l’avenir du solaire pour les particuliers ?

panneau solaire

On n’a jamais autant parlé de transition énergétique que depuis la COP 21. Pourtant, même si les français sont globalement favorables aux énergies alternatives, l’engouement pour ces dernières est quelque peu retombé ces dernières années. Notamment pour le photovoltaïque, dont le marché a légèrement reculé à cause de la baisse concomitante des crédits d’impôt et du prix de rachat de l’électricité par EDF. Cela n’a toutefois pas empêché la technologie solaire d’évoluer et aujourd’hui, un nouveau type d’installation s’offre aux particuliers : l’aérovoltaïque. Basée sur un système photovoltaïque classique, cette innovation progresse sur le marché français au point d’apparaître comme un excellent investissement en matière d’énergie propre.

Le photovoltaïque amélioré

Une installation photovoltaïque fonctionne de manière simple : les panneaux qui la constituent convertissent la lumière du soleil en électricité. Mais cette conversion dégage également de la chaleur : les panneaux produisent en moyenne trois fois plus de chaleur que d’électricité. Pour 1 kW d’électricité produit, le panneau rejette 3 kW d’énergie thermique. Une énergie perdue car non exploitée par les installations photovoltaïques classiques. Or cette chaleur a une incidence directe sur la capacité de production énergétique des panneaux. En plus d’accélérer leur usure, elle diminue aussi leur production d’électricité. Ce que permet la technologie aérovoltaïque, c’est exploiter la chaleur des panneaux pour accroître leur production d’électricité et augmenter ainsi leur durée de vie. Selon les spécialistes, une installation aérovoltaïque permettrait d’exploiter 80% du potentiel solaire, contre seulement 20% pour une installation photovoltaïque.

La chaleur des panneaux est récupérée et exploitée

C’est une entreprise française, Systovi, qui a eu la première l’idée de ce système qu’elle a baptisé R-Volt. Plutôt que de rejeter l’air chaud des panneaux dans l’atmosphère, les ingénieurs ont eu l’idée de collecter cet air chaud et de l’exploiter pour améliorer le bilan énergétique des installations solaires. Dès 2011, une centrale aérovoltaïque a ouvert ses portes et la société a commencé à équiper des clients intéressés par ce système innovant. Techniquement, l’installation se compose d’un ensemble de panneaux solaires directement intégrés dans la toiture d’un habitat. La surface vitrée des panneaux permet de capter l’énergie solaire tandis qu’à l’arrière des panneaux, un collecteur d’air et un bac stockent l’air, le filtrent et l’envoient vers un conduit de ventilation.

L’aérovoltaïque pour plus d’agilité et de performance

Là où l’objet du photovoltaïque est exclusivement de produire de l’électricité, l’aérovoltaïque est solution multi-fonction qui permet à la fois de produire de l’électricité, mais également de chauffer une habitation ou de la ventiler grâce au système d’insufflation d’air. Et les performances du système ne s’arrêtent pas là : en branchant l’installation aérovoltaïque à un ballon thermodynamique, il est possible de produire sa propre eau chaude. Mieux encore, en été, le système peut insuffler de l’air frais dans la maison. Car si les panneaux solaires sont surtout connus pour capter l’énergie du même nom, ils ont aussi des propriétés de radiation qui n’avaient jamais vraiment été exploitées auparavant. La nuit, les panneaux solaires rayonnent, et l’ai fois récupéré sous les panneaux, inférieur en moyenne de 4°C à l’air extérieur peut faire souffler une brise rafraîchissante dans les habitations les nuits d’été. De quoi séduire les consommateurs qui souhaitent tendre vers l’indépendance énergétique. Ultime avantage de l’aérovoltaïque : sa rapidité d’installation. Deux jours suffisent à mettre en place une installation de 20m2. L’aérovoltaïque permet ainsi de faire diminuer la facture de chauffage de 50% sur une année. Quant à la durée de vie de l’installation, les spécialistes tablent sur une quarantaine d’années.

L’avenir de l’énergie solaire pour les particuliers ?

Entre 2010 et 2013, le marché des installations solaires a chuté en France. La faute à des tarifs d’installation trop élevés et à un rendement plus tellement attractif pour les consommateurs français. Mais depuis 2015, le marché du solaire en France repart doucement à la hausse et grâce à la baisse du prix du silicium et à l’industrialisation des procédés d’assemblage, l’installation de panneaux photovoltaïques est désormais plus compétitive.

Evolution du parc photovoltaïque français

Contrairement au photovoltaïque, l’aérovoltaïque fait l’objet d’avantages fiscaux. Il est ainsi éligible au Crédit d’Impôt Développement Durable 2017. L’administration fiscale classe en effet ce type d’installation dans la catégorie des aménagements thermiques. Les particuliers qui optent pour ce type de système peuvent donc compter sur un crédit d’impôt de 30%, une TVA à 5,5% et un emprunt à taux zéro. En ce qui concerne le tarif, il faut compter entre 15 000€ et 18 000€ pour l’installation d’un système de 3 kwc. Un peu plus cher qu’une installation photovoltaïque classique (entre 10 000€ et 12 000€ pour la même puissance) mais pour un rendement de production d’électricité plus élevé et une couverture de la moitié des besoins de l’habitat en chauffage.

Pour le moment, le déploiement de l’aérovoltaïque est principalement freiné par le manque de retour d’expérience. Les particuliers sont en effet encore frileux face à cette technologie qui n’a pas encore affronté l’épreuve du temps. Dans les années à venir, les fabricants espèrent pouvoir baisser les coûts de production et rendre ce système plus attractif afin de faire pencher la balance en leur faveur. Ce qui est sûr, c’est qu’avec la compétitivité des prix du photovoltaïque et l’innovation offerte par l’aérovoltaïque, le marché français du solaire n’a pas dit son dernier mot.

Crédits photo : @EDF – GETTY IMAGES / Westend61

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Très bon article et très utile car l’aérovoltaïque n’est pas assez déployé en France tout comme le solaire hybride (Dualsun, Nelskamp etc)

    Vous avez toutefois oublié de citer la technologie Stock-R de Systovi qui permet de stocker la chaleur dans des matériaux à changement de phase (PCM) et dans un volume plus de 4 fois plus réduit que l’eau et avec plus d’efficacité, afin de décaler la période de chauffe lorsque l’on en a besoin le plus.

    C’est essentiel quand on voit le nombre de chauffages électriques type “grilles-pain” en circulation et les pics de consommation qu’ils génèrent et aboutissent à des absurdités au plan de la gestion du réseau avec pollution et hausse des prix.

    Le retour de l’aérovoltaïque est connu et il est bon, d’autant qu’il est utilisé aussi dans le domaine agricole et forestier pour le séchage, on dispose donc de données précises sur le sujet.

    Très intéressant aussi pour le stockage de la chaleur dans des matériaux à changement de phase (de récupération), le système de Sunamp en Grande Bretagne : volume de stockage près de 5 fois inférieur à l’eau et durée de stockage de la chaleur très longue avec phases de charges/décharges quasi illimitées par rapport à une batterie :

    https://www.youtube.com/embed/6yYJ_sKhbIk

    C’est déjà commercialisé et Stiral en France ou Kaplan font aussi des PCM.

    On ne peut espérer que Systovi et Dualsun compléteront leur offre avec ce type de stockage vraiment très efficace, durable et pratique pour un coût réduit.

    Pour le stockage électrique le système de batteries Aquion Energy est une des solutions les plus simples (sodium/sel-eau), parmi les moins chères et non toxiques, il est commercialisé en France avec un distributeur à Annecy.

    Aquabattery aux Pays-Bas va proposer sous peu à la vente la même chose.

    Tesla/Solarcity et plusieurs autres groupes comme Samsung, LG, Sonnen, Mercedes, BMW commencent à proposer le recyclage des batteries automobiles, dont le volume va être de plusieurs GW rapidement, vers le logement, et ce à des prix de moins de 3600 euros et adaptés à tous les systèmes photovoltaïques actuels.

    Ces formes de stockage individuel sont simples, fiables, désormais compétitives et correspondent bien notamment au problème français des pics de consommation hivernaux donc à diffuser le plus possible.

    A plus grande échelle et dans les bâtiments, le système de stockage estival de chaleur par 36 m de profondeur en Alberta a été démontré comme très fiable et l’un des moins coûteux par l’université de Stanford qui a publié une étude sur le sujet récemment avec plusieurs années de recul et des hivers très froids.

    En rénovation le système Air4power en France, coopération avec Lightsail Energy aux EU dans le domaine de l’air comprimé adiabatique permet de tabler sur des coûts également très compétitifs pour la chaleur, l’électricité, le froid et en plus l’air comprimé !

    Ceux qui pensent que les rendements du solaire sont faibles, que l’intermittence est un problème ou que solutions de stockage manquent ou coûtent cher devraient mieux s’informer !

    Même le pétrolier BP pourtant connu pour surestimer chaque année le marché pétrolier a révisé ses récentes prévisions à la baisse estimant n’avoir pas assez tenu compte de la baisse régulière des prix du stockage, non seulement dans l’automobile mais également le logement qui va de plus en plus de pair.

    Répondre
  • Article intéressant car vraiment peu de conseil, de retour d’usage existent pour aider un particulier à se documenter et surtout pour le conseiller face à des démarcheurs qui avancent des arguments sans réels fondements
    Propriétaire d’une maison en Bretagne Sud et disposant d’un toit orienté au Sud j’envisage de mettre des panneaux aerovoltaïque.
    Mais je voudrai aller plus loin, stockage, véhicules électriques.
    Sans toutefois me couper du réseau EDF, cause chauffage électrique (avec accumulation pierre).
    Si j’ai compris, il n’existe pas de contrat avec EDF qui permet de autoconsommer, de stocker et de vendre le surplus de la production.
    Pourriez vous confirmer
    Cordialement

    Répondre
  • Cet article doit être sponsorisé par Systovi, car les rendements réels sont loin d’être ceux annoncés, et le retour sur investissement très long.

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  • Vous oubliez quantités de pertes de stockage-déstockage et autres. En plein hiver, en l’absence de couverture nuageuse, 20 m2 donneront peut-être quelques kwh par jour, mais pas de quoi chauffer un pavillon de 100 m2. Et à quel prix ces kwh ? Le reste du temps, on chauffe comment ?

    Répondre
  • Article intéressant car vraiment peu de conseil, de retour d’usage existent pour aider un particulier à se documenter et surtout pour le conseiller face à des démarcheurs qui avancent des arguments sans réels fondements
    Propriétaire d’une maison en Bretagne Sud et disposant d’un toit orienté au Sud j’envisage de mettre des panneaux aerovoltaïque regroupant la production d’électricité et de chaleur.
    Mais je voudrai aller plus loin, stockage (batteries), alimentation de véhicules électriques (recharge voiture et vélos) .
    Sans toutefois me couper du réseau EDF, cause chauffage électrique (avec accumulation pierre).
    Si j’ai bien compris, il n’existe pas de contrat avec EDF qui permet de autoconsommer (conso immédiate), de stocker (conso différée) et de vendre le surplus de la production (les 3 solutions cumulées) .
    Pourriez vous confirmer
    Cordialement

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  • Il y a justement très peu de pertes dans toutes ces techniques directes (bien moins que par un approvisionnement par réseau centralisé à partir d’une centrale nucléaire éloignée par exemple dont tout le cycle est déplorable, en plus on est dans une configuration entièrement recyclable, sans risques ni déchets, en plus de l’autonomie partielle ou totale), c’est pourquoi elles ont été choisies après maintes études et sont intéressantes. On peut parfaitement chauffer un pavillon de 100 m2 comme çà a été démontré selon son niveau d’isolation etc. Au pire l’apport est très important, de l’ordre souvent de 75%, un poêle à granulés ou une petite Pac peut faire le complément.

    Cà évite en outre les pics de consommation qui sont un problème majeur en France.

    Les PCM ont un bien meilleur bilan que l’eau pour un volume plus de 4 fois inférieur (voir la vidéo Sunamp en lien ci-dessus)

    Pour la technique d’air comprimé adiabatique qui initialement a un rendement élevé, celui-ci peut dépasser les 80% comme démontré.

    Dans le cas de l’aérovoltaïque c’est de toutes façons une chaleur perdue et les panneaux PV fonctionnent par ciel couvert (foisonnement photonique) en dégageant une chaleur importante. Dans ce cas la part de chauffage est moindre mais peut correspondre à 50% des besoins voire plus.

    Le coût n’est pas non plus élevé, tant pour les PCM de récupération de Sunamp, que l’air comprimé adiabatique, ou les batteries automobiles Li-on recyclées dont on connaît les prix d’actuellement environ 3600 euros par batterie pour un logement. Ces prix sont publics donc vous pouvez les vérifier. Pour Tesla/Solarcity en neuf on est autour des 4500 euros désormais et çà continue de baisser avec la taille du marché tant automobile qu’habitat (Japon etc).

    Pour l’aérovoltaïque une batterie PCM installée c’est moins de 2000 euros pour une durée de vie de plusieurs dizaines d’années, le nombre de charges/décharges est quasi illimité pour la plupart des PCM.

    Enfin Total ou Bill Gates n’ont pas investi dans Lightsail au hasard, voir Air4power :

    http://www.air4power.com/

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  • Pour le stockage estival par 36 m de profondeur utilisé en hiver on a un retour d’une dizaine d’années qui est excellent pourtant sous le climat de l’Alberta et pour un coût plus que compétitif. Cà avait été modélisé par Stanford qui avait passé en revue toutes les possibilités d’alors et le résultat est probant comme vous pouvez en juger :

    https://www.dlsc.ca/

    Répondre
  • Mark Jacobson et son équipe, entre autres, n’ont d’ailleurs pas tort, sa solution est intéressante pour de multiples pays et si vous trouvez plus efficient à meilleur coût et sans pollution ni importations, merci de l’indiquer, çà m’intéresse et il sera très heureux que je lui transmette, mais sauf configuration d’immeubles plus complexes à exploiter (anciens etc), je n’ai pas trouvé plus simple et mieux avec cette durabilité, sans dépendance et à ce prix là !

    Mais j’attends vos solutions avec intérêt !

    http://news.stanford.edu/2015/11/23/plan-energy-storage-112315/

    Répondre
  • Seul un retour d’expérience positif et sur plusieurs années (avec des couts précis sans subvention publique) permettrait de se faire une idée sur la question.

    Répondre
    • Je constate que vous n’avez aucune solution technique à proposer et c’est dommage.

      Dualsun, Systovi, Air4Power, Stiral, Total etc sont français ainsi que d’autres marques dans ces mêmes domaines.

      Le retour d’expérience, parfois d’une décennie dont on dispose ailleurs, est tout à fait transposable à la France et je le cite car les solutions finissent par nous arriver de l’extérieur alors qu’il serait préférable de les développer dans l’Hexagone.

      Il y a un retour d’expérience précis et suffisant également déjà en France sur beaucoup d’aspects (hybride, stockage par batterie, PCM, aérovoltaïque qui est aussi utilisé avec succès en agriculture, foresterie etc). J’ai également cité des chiffres qui sont la réalité du marché actuel en France, baissent régulièrement et démontrent la viabilité également économique de ces solutions. Pour le reste je n’arrête pas de dire que le pays, englué dans des débats nucléaires stériles d’un autre âge (que vous alimentez souvent) et à cause de ce secteur et de ses intérêts (qui sont de moins en moins ceux de la population entière), voire ceux du gaz de schiste qui a bien plus d’inconvénients que d’intérêts surtout sous forme combustible, est clairement en retard (d’autant que ces systèmes intègrent pour la plupart aussi la mobilité électrique et les aspects coûteux de pollution), alors qu’elle est très endettée et encore très dépendante à environ 50% des énergies fossiles et qu’il y a donc lieu d’apporter les autres solutions qui marchent dans le monde, sont nombreuses et créatrices d’emplois, d’innovations et de produits à l’export.

      On dépense régulièrement énormément (trop) d’argent pour soutenir des grands groupes en quasi faillite (EDF, Areva) et une énergie centralisée qui ne répond pas à l’ensemble des besoins et se trouve de plus en plus en plus à la peine avec l’âge en nous faisant en plus courir des risques de plus en plus énormes sans que les problèmes techniques de la génération 3 puissent jamais être réglés, alors qu’il existe des solutions qui sont très favorables justement à répondre à nos besoins actuels, qu’il y a lieu de faire mieux connaître en France et qu’il est préférable de développer plutôt que d’importer.

      Entre autres Systovi etc j’ai souvent cité Dualsun comme pertinent et beaucoup d’autres alors qu’il ne démarrait qu’à peine il y a quelques années, actuellement son chiffre d’affaires est en hausse de 685% et il commence à être un peu mieux connu.

      Comme quoi tout arrive mais il serait bon que des gens comme vous soient un peu plus tournés vers l’avenir et ouverts à d’autres solutions que le tout nucléaire et les grilles-pain aux heures de pointe !

      Répondre
      • Je ne demande qu’à vous croire. Mais quel est le pays européen mieux placé que la France en ce qui concerne la réduction de la consommation totale d’énergies fossiles et d’émissions de CO2 en 2016 ? La plupart les ont augmentées.

        Répondre
        • @ CO2 : les données sur 1 an n’ont guère d’intérêt car çà ne donne pas la tendance de fond. Le prix bas du charbon est de plus la cause principale.

          Notre problème est surtout que depuis début 90 on a moins progressé que la plupart des autres.

          Pour le gaz de schiste ce n’est pas acquis vus les coûts en Europe, le peu d’acceptation du public, selon les gouvernements en place etc et si l’on en juge par les diverses prévisions qui confirment celle-ci entre autres :

          Coal demand peaking in 2020

          Oil demand peaking in 2020

          Gas demand growth curtailed

          et d’autre études récentes qui indiquent que pour le pétrole de schiste il faudrait en réalité 95$ le baril et que les actionnaires ont été floués car on fore à perte et les dettes s’accumulent ce qui constitue une bulle dont le montant est élevé, çà concerne aussi le gaz de schiste.

          Même le groupe d’Etat russe Rosatom investit dans les renouvelables, c’est dire !

          http://www.carbontracker.org/report/expect-the-unexpected-disruptive-power-low-carbon-technology-solar-electric-vehicles-grantham-imperial/

          Répondre
      • Où avez-vous vu que j’étais tout nucléaire ? Vous avez mal compris ce que j’ai dit. En tout cas la plupart des pays européens se lancent dans le gaz de schiste, vu qu’ils misent tous maintenant sur le gaz.

        Répondre
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