"Nous vivons une crise de l'énergie propre" selon Michael Shellenberger - L'EnerGeek

“Nous vivons une crise de l’énergie propre” selon Michael Shellenberger


Pour le co-fondateur du Breakthrough Institute, Michael Shellenberger, la transition énergétique à l’échelle mondiale n’est pas à l’ordre du jour. En effet, il affirme que lors des dix dernières années, la part des énergies propres a diminué tandis que celle des énergies fossiles a progressé.

Dans un article du 11 octobre dernier, le journaliste à L’Usine Nouvelle Ludovic Dupin s’est intéressé à l’exposé TED de Michael Shellenberger. Au cours d’une vidéo diffusée mi-septembre et intitulée « comment la peur du nucléaire dégrade l’environnement », le co-fondateur du Breakthrough Institute analysait en effet le mix énergétique mondial.

Dans un premier temps, il a montré que la production d’énergie verte a progressé tout au long des 20 dernières années. Cependant, il a souligné également que « la part des énergies propres dans le mix de production d’électricité mondiale est passé de 36 à 31 % entre 1995 et 2013 ». Pour expliquer cette évolution, il a évoqué d’abord l’augmentation de la consommation en énergie des pays en développement. Ceux-ci répondraient prioritairement à leur besoin avec des combustibles peu chers comme le bois ou le charbon. Parallèlement, il a constaté aussi que la production nucléaire diminuait en valeur absolue.

Lire aussi : L’énergie photovoltaïque est-elle réellement renouvelable ?

Mais il a surtout indiqué que l’énergie solaire et les éoliennes ne permettaient pas de compenser le recul de l’atome. Celui qui fut considéré comme un héros de l’environnement en 2008 par le Time, a rappelé que ces énergies renouvelables étaient intermittentes. De ce fait, elles ne fonctionneraient que 10 à 20 % du temps, alors que malgré les progrès réalisés sur les batteries, leur stockage occasionnerait une déperdition d’énergie comprise entre 20 et 40 %. Pour toutes ces raisons, la lutte contre le réchauffement climatique serait loin d’être gagnée.

Pire, après avoir voyagé en Chine avec le MIT et Berkeley, et s’être entretenu avec des responsables indiens et japonais, Michael Shellenberger a même affirmé que la production d’énergies propres pourrait encore diminuer de 121 gigawatts pendant les 15 prochaines années. Aussi, résume-t-il, « nous ne vivons pas une révolution de l’énergie propre, mais une crise de l’énergie propre » !

Lire aussi : « Tous les pays qui souhaitent décarboner leur mix électrique utilisent le nucléaire »

Crédit photo : @TED

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Michael Shellenberger fait partie de ces gens qui font du lobbying que l’on peut aisément vérifier entre autres par les données inexactes et incomplètes qu’il publie et ne tiennent d’ailleurs pas compte des évolutions technologiques ni des réalités. Cà devient vraiment lassant ce genre de pratiques utilisées en leur temps à profusion et entre autres par l’industrie du tabac, des énergies fossiles, à présent nucléaire etc. Les médias devraient faire attention et vérifier avant de publier ce genre d’affirmations faussement scientifiques et qui n’apportent rien.

    Si les énergies renouvelables n’avancent pas assez vite tout comme l’efficacité énergétique ou les changements dans les transports etc c’est essentiellement en raison d’intérêts en jeu, on se presse de freiner pour tenter de profiter le plus longtemps possible d’une rente. C’est là et bien plus globalement que les impacts sont les plus importants et non que tel ou tel secteur soit plus ou moins soutenu.

    Quand on travaille pour la transition énergétique globale on ne se préoccupe pas d’un seul secteur et on évite de publier des données absurdes sans en plus les étayer sérieusement. Des énergies renouvelables qui fonctionneraient “seulement 10 à 20% du temps où le stockage en général qui entraînerait des déperditions de 20 à 40%” c’est à se demander si les intervenants de ces secteurs présents actuellement dans la quasi totalité des pays du monde n’ont pas perdu la raison pour investir autant dans ces domaines et comment font-ils pour amortir leurs réalisations !

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    • A vous d’apporter la preuve de ce que vous avancez, contre les propos de ce personnage. Toutes les données officielles semblent vous donner tort, et vous le savez bien, car cela n’arrange pas le fonds de commerce des ” écologistes” autoproclamés.

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      • @ Dany : si vous aviez un minimum de culture énergétique et en particulier concernant les Etats-Unis vous deviez déjà savoir que Michael Shellenberger est un activiste qui organise des rassemblements, manifestations etc en soutien à de vieilles centrales nucléaires dangereuses et au gaz de schiste qui réapparaît aux moments des élections notamment. Il n’a pas de formation spécialisée en énergie. Il lui a déjà été répliqué et démontré, lui qui se prétend “écomoderniste”, que le gaz de schiste émet sur tout son cycle autant de Ges que le mazout ou le charbon. Il est soutenu par la tristement célèbre PG & E (Pacific Gas and Electric Company) condamnée dans l’affaire du chrome 6 (hexavalent) (qui a fait l’objet d’un film réputé avec Julia Roberts) dans par exemple son souhait que les réacteurs de Diablo Canyon en Californie ne soient pas fermés en 2024 alors qu’anciens ils sont sur 3 lignes de failles, rien que çà alors que les risques augmentent en Californie, et vaporisent près de 4 milliards de litres d’eau par an alors que le niveau des ressources en Californie n’a jamais été plus bas ce qui est très lourd de conséquences plus graves que l’unité qu’il défend. De plus cette ancienne centrale produit 8% de l’électricité de l’Etat mais le CISO (California Independent System Operator) a confirmé qu’elle est inutile pour la Californie qui pourra en outre atteindre ses objectifs climatiques sans elle. C’est étrange de venir soutenir une centrale qui n’a aucun enjeu majeur au niveau du climat mais qui est et devient facteur d’autres risques plus graves. Vous imaginez par exemple Bloomberg New energy Finance qui publie différentes études, constats et analyses ou des universités spécialisées venir soutenir des secteurs sur lesquels ils travaillent et doivent rester objectif faire de l’activisme.

        Parmi les principaux clients de M. Shellenberger ont retrouve bien entendu les secteurs pour lequel il est activiste de même que via les financements de son Fonds d’innovation Pritzker qui a parmi ses membres la NIA (Nuclear Innovation Alliance). Il est fortement contesté et pas par n’importe qui mais par exemple par les branches énergie des universités de Stanford, Cornell, Ucla, MIT, Caltech etc parmi bien d’autres. Par exemple le Pr Mark Jacobson de Stanford parmi d’autres lui ont démontré que le nucléaire aux Etats-Unis n’a pas fait l’objet spécialement de “peur” selon sa théorie souvent employée pour éviter d’aborder les vrais problèmes dont les déchets de plus de 100.000 ans de durée de vie dont il admet quand même que “le problème n’est pas résolu aux Etats-Unis” mais que bon nombre des récents arrêts de centrales nucléaires l’on été en raison “des coûts élevés d’exploitation pour les services publics, les bas prix des sources d’énergie concurrentes et le manque d’adaptation aux variations de la demande”. Argument souvent repris aussi : il prétend que les énergies renouvelables recevraient trop de subventions alors que dans l’ordre elles sont toujours devancées depuis l’origine par les énergies fossiles et le nucléaire. Alors qu’il soutient les gaz de schiste, pour mémoire les entreprises d’extraction d’énergies fossiles “bénéficient de subventions à hauteur de 4,74 mille milliards d’euros par an, soit l’équivalent de près de 10 millions d’euros par minute, chaque jour, selon les estimations du Fonds monétaire international”.”Une découverte « choquante », selon le FMI qui explique que ses estimations s’appuient sur des bases solides et offrent un aperçu des coûts réels des combustibles fossiles. Les 4740 milliards d’euros (5300 milliards de dollars) de subventions estimées pour 2015 dépassent l’ensemble des dépenses liées à la santé publique de tous les gouvernements du monde”! Mais sans doute selon votre formule partisane et binaire ce sont des “écologistes autoproclamés” au FMI !

        Voir : http://www.euractiv.fr/section/energie/news/les-energies-fossiles-recoivent-10-millions-d-euros-de-subvention-par-minute/

        Outre le fait qu’il soit à juste titre contesté par manque d’intégrité et d’objectivité, on peut relever de nombreuses incohérences quand on le lit même si c’est toujours dans ce cas et comme toujours un subtil mélange d’arguments valables et de données erronées et absurdes pour tenter de semer le doute auprès de non spécialistes tout comme entre autres dans les longue litanies du lobbying climato-sceptique depuis plus de 40 ans qui ont au final considérablement augmenté les coûts et freiné les avancées et initiatives en matière de climat. C’est donc plus que lassant de revoir les mêmes méthodes reprises et il est bien plus préférable de donner la parole à des spécialistes, scientifiques, chercheurs etc indépendants et qualifiés dans leurs domaines de compétences au coeur des sujets quel que soit le type d’énergie, qu’à ce style d’activistes au discours orienté donc ni intègre ni objectif qui se prétend “écomoderniste” alors que beaucoup d’aspects qu’il évoque ne sont ni modernes ni en pointe. Quand les intervenants sont objectifs dans chaque secteur on avance beaucoup mieux.

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        • Vous devriez savoir que la valeur absolue des subventions n’a aucun sens si l’on ne mentionne pas le ratio par MWh ou MJ produit. Cela met à mal tout votre raisonnement.

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          • Dès lors que la ressource renouvelable est par nature entièrement gratuite et que par ailleurs les énergies renouvelables sont sans aucun risque majeur, sans problème de stockage à risques ultra longue durée, la plupart du temps recyclables à près de 100% comme pour le solaire, l’éolien etc ce qui n’est pas le cas du nucléaire loin s’en faut, votre calcul qui est justifié donnera forcément toujours raison à terme aux renouvelables d’autant plus qu’elles seront courantes. C’est d’ailleurs ce que le marché actuel dans tous les pays démontre avec l’essor constant des renouvelables.

            Vous semblez considérer que les aides aux renouvelables sont très élevées car elles sont d’usage récent. Tous les organismes qui calculent ces chiffres situent toujours sur la durée ces dernières après les énergies fossiles et le nucléaire.

            Le calcul du FMI est intéressant et assez réaliste car il intègre les impacts négatifs comparés des énergies et là c’est édifiant comme vous pouvez le constater.

            Concernant les énergies fossiles si vous voulez vous amuser on peut également évoquer le bilan et rendement final : il aura fallu quelques 250 millions d’années dans au moins 4 conditions bien spécifiques et rares pour former par exemple du pétrole, et en plus on le brûle sous forme combustible dans des moteurs thermiques à bas rendement, je ne parle même pas des impacts de la pollution, donc hyper mauvais bilan final et il est plus que temps d’utiliser le pétrole et secondairement le gaz autrement !

            Pour comparer objectivement des énergies il faut intégrer tous les paramètres essentiels dont effectivement les investissements, le taux de retour énergétique, les impacts négatifs etc le nucléaire n’est pas trop mal placé grâce à la densité énergétique de l’uranium (encore que l’on intègre pas les aspects et coûts géopolitiques comme les conditions et conséquences locales d’extraction de l’uranium etc) mais il a ses problèmes techniques, de démantèlements, de déchets, de risques, de coûts etc donc ses limites et les énergies renouvelables malgré également leurs limites (et aussi d’aspects d’extraction de terres rares pour l’éolien avec production de thorium) se positionnent globalement mieux.

          • Je suis d’accord avec vous sur la gratuité des énergies renouvelables : vent, soleil, eau stockée. Ce qui ne l’est pas, ce sont les outils de transformation et l’hydraulique est la moins onéreuse de toutes.
            Vous semblez bien minimiser les aides pour le PV solaire, l’éolien et la biomasse et vous occultes les crédits d’impôts qui sont bien des aides, mais déguisées.
            Vous semblez ignorer que, même si le vent et le soleil ne coûtent rien en énergie, les outils que sont les cellules PV et l’éolien exigent de grosses consommations d’énergie essentiellement fossiles et de ressources rares sur la planète et pas toujours recyclables.
            Vous pensez peut-être convertir tous les usages fossiles aux renouvelables, et là, je vois que le pari est loin d’être gagné, la production d’électricité n’en consomme déjà qu’une faible partie.

          • Je rappelle que l’intermittence générée par l’éolien et le solaire PV est compensé en grande partie par le fossile et qu’il est difficile de faire autrement, que les meilleurs sites de production renouvelables sont en partie saturés, sinon au détriment d’immenses surfaces, au détriment des zones agricoles et des nuisances quelles ne manqueront pas de provoquer.

        • @ Dany : 1) Je suppose que dans vos msg du 20.10 à 11 h56 vous évoquez le taux de retour énergétique (ou EROEI) de chaque énergie qui est effectivement une très bonne approche. Sinon l’hydraulique n’est pas la moins chère çà dépend des sites. Et un nouveau paramètre intervenu assez récemment est à prendre en compte, les retenues et barrages sont émetteurs de méthane ce qui est un facteur défavorable notamment au nucléaire avec lequel ils sont très liés. En outre selon Hydro-Québec sur toute leur durée de vie les éoliennes génèrent 40 fois plus d’énergie que celle utilisée dans leur construction et exploitation et les centrales nucléaires seulement 16 fois (construction, exploitation, fourniture de combustible qui est gratuit pour l’éolien).

          2) Non je ne minimise aucunement l’ensemble des aides aux renouvelables mais regardez les graphiques d’aides, ils sont en notoire baisse plongeante depuis plusieurs années et ce secteur est déjà taxé dans plusieurs pays. En terme d’aides les renouvelables sont toujours derrière les fossiles (scandaleusement aidés) et le nucléaire depuis l’origine, c’est une réalité. Pour autant il y a lieu parfois de soutenir des filières dans lesquelles on va capter d’importants nouveaux marché, c’est le cas de la France dans l’hydrolien dont le marché mondial est important, le stockage etc. Donc il n’y a pas lieu d’être systématiquement contre les aides dès lors que çà génère ensuite des retombées bien plus conséquentes, des emplois et une position de force sur des secteurs. On ne peut pas dire que l’on a réussit dans le nucléaire à se faire une place mondiale c’est plutôt un échec alors autant ne pas rater l’hydrolien, le stockage, la mobilité etc

          3) Là il s’agit bien de l’EROEI. Il est très bon pour l’éolien et s’est amélioré pour le solaire d’autant qu’il faut intelligemment utiliser au mieux le solaire avec sa composante thermique et plus (je pense à l’hybride avec des sociétés comme Dualsun, Nelskamp, Systovi etc qui sont toutes obligées de calculer le bilan de leurs produits, qui est bon et qu’ils améliorent constamment) et des matériaux qui optimisent encore ce taux de rendement énergétique. Pour le recyclage il est bien de près de 100% pour l’éolien comme pour le solaire. L’extraction de terres rares (pas rares mais diffuses) qui concerne beaucoup de secteurs dont l’électronique, l’informatique etc mais aussi l’éolien peut être amélioré en Chine notamment, ce n’est pas insoluble ou très complexe contrairement pour le moment aux déchets ultra longue durée de la filière uranium qu’il n’y a à mon avis pas lieu d’enterrer pour plus de 100.000 ans.

          4) Personnellement je suis contre la filière uranium en l’état à cause de ses risques, déchets, coûts cachés, ressource etc Par contre ouvert à la filière thorium (sous produit des terres rares) et génération 4 permettant d’utiliser les déchets de la première filière et de réduire drastiquement leur durée de vie (même si çà reste encore relatif) plutôt que de les enterrer pour plus de 100.00 ans ce qui est ingérable et alors qu’ils n’ont fourni que très peu d’énergie (2%) et vu en plus le bas rendement de la filière uranium (33% et EPR 36%). Reste à régler tous les problèmes avec certitude mais on se heurte quand même au coût. J’ai apprécié le travail des équipes du CEA et Cnrs dont celle de Loiseau etc). Pour autant il n’y a pas lieu d’en faire une solution généralisée à tous les pays pour pas mal de raisons. Donc le fait de tout transformer en renouvelables dans le monde n’est pas l’objectif, mais par contre éviter au plus vite de brûler du pétrole et du gaz y compris dans des moteurs thermiques à bas rendement, là oui c’est urgent car il y a des applications bien plus intelligentes, utiles, souvent recyclables et qui parfois vont nous manquer à l’avenir car irremplaçables. Pour le charbon çà peut surprendre mais par voie bactérienne il y a des solutions pour l’utiliser bien mieux qu’aujourd’hui, comme quoi il faut suivre les évolutions qui sont nombreuses et ne pas être arc bouté, partisan ou binaire mais bien intégrer tous les paramètres et faire les meilleurs choix.

          5) Pour votre post de 12.04 il n’y a pas lieu de considérer le PV ou l’éolien mais le PV + l’éolien. Et depuis l’origine ils se compensent parfaitement en France à l’année comme les courbes de plusieurs années le montrent et très bien au quotidien.Voir multiples graphiques en bas de site au différentes rubriques :

          http://www.photovoltaique.info/Chiffres-cles.html#ProductionglobalekWh

          Par ailleurs il a été montré que n’importe quel réseau peut accueillir au moins 20% d’énergies intermittentes et plus de 40% en France sans problème. Ce n’est donc pas 7% d’éolien + PV actuellement qui est un souci ni génère des appels aux énergies fossiles qui elles concernent les pics de températures hivernales extrêmes et également le nucléaire. Et l’arrivée du stockage à haut rendement et à des prix qui baissent déjà depuis plusieurs années, plus l’optimisation des réseaux, l’efficacité énergétique etc vont nettement permettre d’améliorer l’usage de toutes les énergies qui est encore une gabegie, de même que mieux traiter les pics par temps extrêmes qui concernent également toutes les énergies.

          Le modèle (et lobby) nucléaire centralisé notamment à bloqué le développement d’une conception plus globale des énergies et efficacité énergétique. On a par exemple que 6% de réseaux de chaleur en France et lors de pics de basses températures (ou à l’inverse d’usage de froid) les chauffages électriques peu efficients posent problème. Ou encore quand d’autres pays avaient des chauffes eau instantanés les ballons de stockage écoulant les surplus d’énergie nucléaire mais mal isolés ont généré des gaspillages incroyables. Donc tous ces aspects qui allaient avec le nucléaire sont à revoir.

          6) Pour les surfaces c’était un argument de Jancovici et d’autres études à une période mais avec plein de paramètres inexacts car ne prenant pas en compte toutes les avancées. D’autres études démontraient que l’on disposait largement des surfaces avec juste par exemple pour le solaire telle quantité de toitures etc. Il y a eu aussi des études sur le lithium et les véhicules etc. On constate dans la réalité et au fil du temps que ces problèmes sont pris en compte et la réalité assez différente avec les évolutions technologiques. Par exemple dans l’automobile on passe aux modèles en polycarbonate, composites et autres qui permettent de diviser la consommation par 2, on voit arriver les premiers modèles de véhicules électro-solaires qui permettent des autonomies de plus de 800 km le jour et de plus de 500 km la nuit avec une seule charge et 10 fois moins de batterie que les VE actuels. Les rendements solaires commerciaux sont au mieux de plus de 30% actuellement (Hanergy Solar etc) et d’environ 40% sous peu selon les producteurs de solaire. L’intégration se fait de mieux en mieux avec les différents produits (serres solaires, parkings, tuiles/ardoises etc) et des lois qui par exemple en France obligent les centre commerciaux/bureaux etc à avoir des toitures solaires et/ou végétalisées. Les bâtiments producteurs d’énergie comme les quartiers ou petites villes autonomes se multiplient dans le monde. On n’empiète donc pas tant que çà sur les surfaces avec l’intégration + meilleurs rendement + meilleure gestion de l’énergie + efficacité énergétique etc et le stockage va permettre un bon plus que notable en avant. De plus les modes de production et usages changent et sont nettement moins consommateurs (impression 3D, autopartage, échanges d’énergie locaux via blokchain etc.) Cà ouvre de plus l’accès à l’autonomie de personnes, bâtiments, villes, régions, évite les pertes en ligne et augmente la sécurité énergétique.

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  • Le bourrage de crâne habituel des pronucléaires. Il suffit de prendre les dernières statistiques de BP Statistical Review pour le constater.

    http://www.bp.com/content/dam/bp/excel/energy-economics/statistical-review-2016/bp-statistical-review-of-world-energy-2016-workbook.xlsx

    Entre 2005 et 2015, la production mondiale d’électricité nucléaire a diminué de 2.768 à 2.577 TWh, soit – 191 TWh et -6,7%.

    Pendant ce temps, la production totale d’électricité renouvelable a augmenté de 3.298 à 5.558 TWh, soit + 2.260 TWh et +68,5% : 11,8 fois la perte du nucléaire.

    L’électricité hydraulique à augmenté de 2.923 à 3.946 TWh, soit +1.023 TWh et +35% : 5,4 fois la perte du nucléaire.

    L’électricité des autres énergies renouvelables a augmenté de 375 à 1.612 TWh, soit +1.237 TWh et multiplié par 4,3 : 6,5 fois la perte du nucléaire.

    – pour l’éolien seul, croissance de 104 à 841 TWh, soit +737 TWh : 3,8 fois la perte du nucléaire,
    – pour le solaire seul, croissance de 3,7 à 253 TWh, soit +249 TWh : plus que la perte du nucléaire.

    Alors, messieurs les “journalistes” de Lenergeek, un peu de travail d’investigation réelle au lieu de reprendre sans vérification la propagande de ce site pronucléaire.

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    • Vous semblez confondre production d’énergie électrique et production d’énergie globale. De là tous vos propos vains sur le sujet.

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  • Les anti-nucléaires eux n’ont pas de crâne!! Vous devriez adopter une religion moins mortifère.

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  • Une production d’énergie ne se mesure pas en GW (les 121 GW) mais en GWh ou en TWh.

    La production d’énergie “propre”, supposée sans CO2, bien que le nucléaire ne soit pas “propre” ne fera qu’augmenter au cours des 15 prochaines années. Un peu avec le nucléaire malgré tout, mais surtout avec les énergies renouvelables (hydraulique, éolien, solaire, géothermie, biomasse …).

    Selon le scénario principal du dernier “WEO” de l’Agence internationale de l’énergie, la production d’électricité renouvelable augmenterait de 5.231 TWh entre 2013 et 2030, bien plus que celle des fossiles avec 3.128 TWh.

    Pourtant, cette agence a toujours sous-estimé les énergies renouvelables, tout en surestimant le nucléaire.

    Par ailleurs, un réacteur au thorium (la nouvelle mythologie nucléaire) a besoin de plusieurs tonnes d’uranium très enrichi en U235 ou de plutonium pour démarrer. Il produit aussi du plutonium en sortie, des produits de fission et des actinides mineurs. Avec en particulier de l’uranium 232 dont la chaîne de désintégration produit un rayonnement gamma très puissant et très pénétrant, donc très dangereux.

    Répondre
    • Vous êtes obsédé par l’énergie électrique qui ne représente qu’une part minime dans la consommation d’énergie mondiale qui devrait augmenter et produite à base d’énergies fossiles que le solaire et l’éolien seront incapable de fournir tant ces énergies sont diffuses, aléatoires et inadaptées à bien des usages.
      De plus, solaire et l’éolien sont-ils vraiment propres ? Qu’en savez-vous?

      Répondre
      • Alors, donnez vos chiffres et vos sources.

        Rien qu’en Europe les fossiles ont reculé avec l’avancée des renouvelables. Regardez les statistiques au lieu de déblatérer sans aucun argument sérieux.

        Ce qui est produit par les renouvelables, c’est du fossile en moins. Pas besoin de mettre une centrale à gaz à côté de chaque champ d’éolienne comme votre propagande veut le faire croire.

        Pour les surfaces, les cultures poussent très bien entre les éoliennes, elles utilisent une surface infime autour du mât. Les panneaux solaires sont en toiture ou sur des terres sans valeur agricole, des friches industrielles, d’anciennes sablières, des zones polluées ou dévastées.

        Répondre
        • Si le fossile a reculé en Europe en général, ce n’est pas grâce aux énergies renouvelables (rte qui publie les émissions de co2 relatives à la production d’électricité parle plutôt d’augmentation dans leurs bilans) mais a cause du ralentissement économique et la désindustrialisation. Ne pas confondre corrélation et causalité.
          Les renouvelables solaire PV et éolien n’entraînent pas automatiquement une baisse de émissions de co2. En effet, Celles-ci obligent à baisser la part du nucléaire (faibles émissions de co2 ),mais la compensation de la variabilité des productions PV et éoliennes ne peut alors qu’entraînera une hausse de l’hydraulique et du fossile. C’est d’une évidence élémentaire. Je n’ai pas dit : que le fossile. Pour vérifier, allez voir sur le site de rte ecomix la courbe de production en France au lieu de vous énerver. Pour l’Allemagne par contre, c’est essentiellement le fossile qui sert à compenser. Vérifier sur le site : https://www.energy-charts.de/power.htm
          Pour ce qui est des surfaces, avez-vous déjà calculé ce qui serait nécessaire pour produire 10000,20000,30000..MW de puissance électrique pilotable et des TWh de production bon marché et fiables avec du PV solaire et éolien. Ce que vous avancez n’est pas sérieux car impossible. Avez-vous vu ce que donnent 10300 MW d’éolien et 6000MW de solaire installés ? La production est insignifiante, non fiable et très couteuse malgré l’énorme privilège de l’injection prioritaire sur le réseau rte. (leur stockage en doublerait au moins leur cout ) .Allez vérifier sur le site de rte ecomix et vous révisées votre position. Je ne crois que ce que je vois..

          Répondre
  • @ Dany : je me permets de répondre, le potentiel du seul éolien terrestre suffirait à fournir plusieurs fois la demande mondiale énergétique globale de toutes les énergies, idem pour le solaire etc. mais là n’est pas la question. Le problème est de faire baisser rapidement le taux de Ges, le prix des énergies, la pollution, les risques, d’améliorer l’indépendance énergétique etc. On agit par exemple parfois plus vite dans le monde en améliorant rapidement les vieilles centrales à charbon existantes.

    Pour la “propreté”, encore une fois solaire et éolien sont recyclables à près de 100% donc malgré l’exploitation des ressources d’origine, le bilan dans le temps est très bon, d’autant que ces 2 seules énergies ne présentent pas de risque et ne sont pas à l’origine de déchets dangereux de plus de 100.000 ans comme la filière nucléaire uranium. Et les renouvelables ne se résument pas, loin s’en faut, aux seuls éolien et solaire.

    Le charbon été plus largement employé ces dernières années par EDF (et en Allemagne entre autres) en raison de son coût très bas consécutif à la production de gaz de schiste américain donc rien à voir dans les courbes avec l’intermittence du solaire et éolien puisque encore une fois éolien + PV se complètent parfaitement au plan annuel et très bien au quotidien (mon post ci-dessus) et que par ailleurs le réseau actuel avec stockage peut intégrer plus de 40% de renouvelables, comme le rappelait déjà en 2012 le rapport EDF remis au sénat.

    On assiste bien pays par pays à la baisse des émissions de C02 avec l’arrivée des renouvelables. L’Allemagne n’a pas opté pour le nucléaire sur une seule raison politique mais en raison notamment des coûts de stockage qu’elle a estimé très élevé des déchets nucléaires. Ces derniers ont été placés en leurs temps dans des cavités salines qui posent problème et doivent être retirés et restockés. Le bilan technique et financier est délirant.

    La baisse des émissions en Europe n’est pas liée à une baisse de l’activité économique puisqu’entre 1990 et 2014 la croissance de la zone a été de + 47% et les émissions de CO2 elles ont diminué de 24%, soit en moyenne une baisse de 1% par an. L’Europe a ainsi largement dépassé les objectifs qu’elle s’était fixés dans le cadre de Kyoto en 1997 (qui étaient une diminution de 8% des émissions entre 1990 et 2012).

    L’Europe à 28 (+ l’Islande) soit environ 7% de la population mondiale a émis en 2014 environ 4 290 millions de tonnes équivalent CO2, soit quelques 9% des émissions mondiales estimées à 46 000 millions de tonnes équivalent CO2.

    Entre 1990 et 2014 l’Allemagne (exportatrice et industrielle) a réduit de près de 28% ses émissions de C02, la France 16.5%, l’Italie de plus de 19%. La Belgique ou le Danemark ont réduit leurs émissions de 22 et 27% respectivement et les Pays-Bas de pratiquement 16%.

    Globalement c’est donc bien et plutôt la politique environnementale et énergétique des Etats qui a permis la baisse des émissions de CO2 depuis 25 ans en Europe. 25% de la baisse des émissions de GES est due à la diminution des émissions liées à la consommation électrique et à la production de chaleur. C’est la conséquence de la transition énergétique lancée en Europe avec le développement des énergies renouvelables décarbonées.

    Si la consommation d’énergie primaire ne baisse pas c’est uniquement à cause des véhicules.

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    • Si vous consultez le site de RTE sur la production d’électricité, vous verriez que déjà avec 10600 MW d’éolien, vous avez une production ridicule, et ne parlons pas du solaire PV, tout votre discours tombe à l’eau même si cous couvrez la France d’éoliennes et de panneaux PV. C’est d’une évidence si vous faites preuve de bonne foi. Et nous ferions alors appel aux centrales à charbon et gaz d’Allemagne. http://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-mix-energetique pour info car je pense que vous ignorez cela dans votre culture énergétique.

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  • @ Dany : merci mais je connais tous ces sites, celui que j’ai mentionné a déjà les graphiques intégrés PV + éolien sur plusieurs années donc c’était plus clair, plus complet et simple en un clin d’oeil pour tous à vérifier. Les sources des graphiques sont RTE donc aucune différence sur le fond. Le résultat montre bien la complémentarité solaire + éolien tant en annuel que secondairement au quotidien.

    Je ne vois en outre pas pourquoi vous vous obstinez à considérer les renouvelables qu’avec le solaire et l’éolien et en plus seulement PV. Ou à opposer la situation nucléaire dont nous avons hérité en France et renouvelables, situation que l’on doit réajuster avec de nouvelles données et paramètres qui ne sont plus ceux des années 70. Ce n’est absolument pas cette approche ciblée qui est faîte dans la transition mais l’ensemble des énergies renouvelables et un ensemble de mesures d’optimisation des énergies dont on a absolument besoin. On a beaucoup de progrès à faire notamment en efficacité énergétique, çà ne concerne donc en plus pas que les renouvelables.

    Les chiffres de production éolien + PV chaque année on les connaît et ils n’ont rien de négligeable alors que l’on est au début.

    Au final vous proposez quoi, de mettre des EPR uranium de génération obsolète partout dans le monde à 120 euros le MWh et plus à Hinkley, sans savoir quoi faire des déchets, avec les risques etc.

    Ce ne sont pas ces choix que les ingénieurs et décideurs après mûres réflexions et études font, non pour des peurs mais des raisons de coûts, de déchets, de risques etc. et si la Chine double sa part de nucléaire à terme pour s’extraire du charbon çà fera moins de 4% de la conso. donc bien moins que les renouvelables et pour mémoire les risques augmentent statistiquement avec le parc mondial alors que certaines centrales risquent d’être construites dans des zones plus à risques divers.

    Regardez la réalité du marché mondial et les choix qui sont faits et essayez d’avoir un peu plus de culture énergétique “renouvelables” ! et d’ouverture sur l’ensemble des problématiques dans le monde.

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    • Nulle part j’ai affirmé être contre les renouvelables. Mais je fais la différence entre :
      – celles qui sont de production massive, pilotable, modulables suivant la demande, bon marché (vendues au prix de marché et sans subventions) et sans risques, comme l’hydraulique.
      -celles, au contraires aléatoires, non modulable en fonction de la demande, achetées a un prix administré nettement au dessus du prix de marché et subventionnées, et provoquant une chute des prix de gros en cas de forte production instantanée, comme celle que vous savez.
      Sans vent et sans soleil, même avec une grosse puissance crête, comment assureriez-vous la sécurité électrique et la stabilité du réseau ? Je n’ai nulle part vu que vous avancez de solution solide. Vous semblez ne pas avoir remarqué, ainsi que bien d’autres personnes, que le profil de consommation d’électricité n’est pas plat et n’a rien à voir avec la courbe de production de l’éolien ou du solaire PV.

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  • @ Dany : quasiment tous les pays du monde font de l’éolien et du solaire, comment expliquez-vous cela si c’est soi-disant ingérable, analysez mieux les données réelles et évitez de toujours sous-estimer les spécialistes du secteur à force de lire des sites de lobbying nucléaire comme Manicore, Sauvons le Climat etc qui sont des gens dépassés techniquement et se sont régulièrement trompés, ne sont pas à jour des dernières technologies et procédés et qui tronquent les données pour tenter de dénigrer les énergies renouvelables, ce qui est plus que stupide dès lors que ces dernières ont des impacts très positifs dans le monde. Vous constaterez que je ne dénigre pas le nucléaire mais il est clair que la filière uranium est dans une impasse tant au niveau des coûts, que techniquement avec les déchets d’ultra-longue durée et les risques et que des équipes travaillent à tenter de trouver des solutions à ces problèmes depuis des décennies et qu’il n’y en a pas sans une série de réacteurs et ce n’est alors plus compétitif du tout.

    La variabilité de l’ensemble éolien + PV est finement prévisible. Météo France pourra vous confirmer que depuis ses premiers relevés il y a plus d’1 siècle il n’y a jamais eu de période sans vent dans toutes les régions de France et il y a une excellente complémentarité avec le soleil comme les courbes précitées le confirment, ce qui est d’un point de vue climatique assez logique. Le réseau est par ailleurs de plus en plus étendu. Entso-e c’est énorme. Le nucléaire n’a pas plus la souplesse ou la corrélation avec la demande comme tous les graphiques le confirment aussi.

    Vous semblez de plus oublier qu’il y a de multiples arrêts de centrales, y compris thermiques, au cours des années avec donc régulièrement des chutes bien plus importantes et souvent imprévisibles de production qu’il faut compenser et c’est dans ce cas donc bien plus largement et de façon bien moins prévisible que pour l’éolien + le PV. Regardez la liste des interventions au fil des années avec les compensations que cela nécessite. Je ne parle pas bien sûr de l’arrêt de 23 réacteurs actuellement en France ou de centrales thermiques en GB récemment qui ont fait flamber les prix comme les graphiques de Rte pourront vous le démontrer. Je parle de la situation courante de gestion du réseau au fil des ans.

    Donc au niveau actuel et jusqu’à un seuil de plus de 40% dans le réseau actuel français + stockage le solaire + l’éolien ne posent pas de problèmes majeurs et ne font pas spécialement appel au fossile comme le gestionnaire de réseau pourra vous le confirmer.

    Plus globalement il est clair que le modèle énergétique français est à revoir, ce qui est en cours, car les technologies ont évolué et qu’il y a donc lieu d’optimiser l’ensemble.

    On n’a par exemple que 6% de réseau de chaleur (qui fait aussi du froid) donc au niveau gestion des énergies lors de fortes baisses de température il y a appel via les chauffages électriques pas performants du tout + les pertes en ligne. On a bien mieux à faire.

    De même le nucléaire ne permet pas de gérer régionalement/localement les énergies c’est donc là aussi des sources de gaspillages, de coûts. Le stockage évolue et se diffuse de plus en plus, les smart grid, les compteurs dits intelligents, la mobilité électrique etc et tout cela permet une optimisation de la gestion de toutes les énergies et de répondre à la sécurité du réseau, aux problèmes des importations fossiles comme d’uranium etc.

    On règle ainsi le problème de toutes les énergies, entre autres, pas seulement de l’électricité et on a dans ce schéma global besoin du solaire (à mieux utiliser d’ailleurs) comme de l’éolien. C’est bien d’ailleurs ce qui est fait partout et que certains comme vous en France voudraient remettre en cause pour les intérêts étriqués d’un seul secteur qui tente de maintenir ses rentes. Mieux vaudrait s’adapter avant d’être éjecté par la réalité qui s’impose toujours.

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  • Toujours cette opposition grotesque et caricaturale entre les ENRs et le Nucléaire,qu’adorent pratiquer les militants antinucléaires archaïques.Toujours cette prétention puérile des antinucléaires à se croire dans la réalité,et les autres hors de la réalité,bien sur; alors que la réalité montre que le Nucléaire dans le Monde n’est pas prêt de disparaitre,loin de là.Et que plein de nouveaux réacteurs vont être construits à travers le Monde dans les décennies à venir,malgré les cris d’ Orfraies indignés des antinucléaires bornés .C’est ça la réalité qui s’impose.Même s’il se construira aussi,beaucoup de centrales PV, éoliennes,hydrauliques et autres renouvelables,sur l’ensemble de la planète.Raconter ou suggérer,des bobards,comme quoi le Nucléaire est voué à la disparition prochaine est caractéristique d’une stupidité militante pathologique.

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    • Vous êtes encore hors-sujet “open-mind”, ce n’était pas les propos de l’échange, vous interprétez et çà n’apporte rien.

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  • Je répondais à votre prétention à définir ce qu’ était la réalité en France(à la fin de votre post,sur “la réalité qui s’impose toujours”);Alors que je ne serais guère surpris,vu vos heures d’interventions,que vous soyez un Québecois ou un canadien francophone,ou quelqu’un qui vit sur le continent Américain.Et visiblement vous ne comprenez pas grand chose à ce qu’il se passe en France dans le domaine de l’électricité(vous vous informez chez les antinucléaires bornés), sinon vous seriez que le Nucléaire est indéboulonnable en France, même si par hypothèse, EDF(qui a acheté Areva NP par la volonté de l’état,et le reste d’Areva a été restructuré par la volonté de l’état) faisait vraiment faillite.On fabriquerait une autre entreprise(ou groupe d’entreprises,par la volonté de l’état)avec au besoin un multi-partenariat avec des grosses entreprises étrangères,qui elles aussi font du nucléaire , pour continuer le Nucléaire.Donc la Réalité(que vous n’avez aucune légitimité à définir) n’ejectera jamais le nucléaire en France avant très longtremps,dans l’hypothèse où il devrait être éjecté.Ce sont des délires oniriques,d’antinucléaires ordinaires bornés et à l’esprit routinièrement fermé.

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  • “r la volonté de l’état”,c’est “open-mind”.Il y a eu une maladresse de clavier dans le champs “Nom”.

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  • La filière thorium et les réacteurs 4 ème génération(4G),que vous évoquez plus haut,ça serait,évidement, très bien… Mais il reste encore de nombreuses difficultés techniques, puis économiques à résoudre,avant que ce soit généralisable à grande échelle.Tuer la filière Uranium prématurement en croyant que ça va accelerer la mise en place du nucléaire thorium,m’apparait assez naif.Les choses sont plus compliquées que ça.La substitution ne pourra se faire que progressivement,et en tenant compte des réalités de couts et rendements de la mise en place de cette nouvelle filière.

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