En 2017, le groupe Areva aura disparu et la filière nucléaire française sera relancée. Le groupe va être renommé « NewCo » et se recentrer sur le combustible ainsi que le traitement des déchets radioactifs, tandis qu’il va bénéficier de 8 milliards d’euros pour assurer son développement.
Afin de créer Areva en 2001, deux entités avaient fusionné : la Cogema et Framatom. Confiée à Anne Lauvergeon, l’entreprise était rapidement devenue un symbole de l’industrie française qui s’exporte, avant d’incarner finalement les difficultés de la filière tricolore.
Pour tourner définitivement la page de cette aventure industrielle, l’Etat a donc décidé de remettre la main à la poche avant de diviser le groupe. Ainsi, l’activité réacteurs (Areva NP) passera sous le contrôle d’EDF contre 1,3 milliard d’euros – espéré -, explique l’Agence économique et financière (AGEFI).
Toutefois, selon le directeur financier du groupe, Stéphane Loiteau, même avec « 8 milliards d’euros d’argent frais (…) l’opération “il faut sauver le soldat Areva” équivaudra au démantèlement de l’empire nucléaire par Anne Lauvergeon ». Encourageant.