Dans “Uranium africain, une histoire globale” qu’elle vient de publier, la professeure d’histoire à l’Université du Michigan Gabrielle Hecht fait le point sur l’état des réserves d’uranium situées de l’autre côté de la méditerranée.
En 2011, d’après la World Nuclear Association, 8 pays disposaient d’au moins 5 % des réserves prouvées d’uranium : l’Australie (31 %), le Kazakhstan (12 %), le Canada (9 %), la Russie (9 %), le Niger (8 %), l’Afrique du Sud (5 %), le Brésil (5 %) et la Namibie (5 %). C’est pourquoi la professeure d’histoire à l’Université du Michigan, Gabrielle Hecht, affirme : « l’Afrique fait partie du monde nucléaire, et le monde nucléaire fait partie de l’Afrique.
L’auteure du livre Uranium Africain, une histoire globale rappelle par ailleurs qu’entre 20 à 50 % de l’uranium utilisé par l’industrie nucléaire provient d’Afrique. Toutefois, en dépit de ces importantes réserves, l’acquisition par Areva de la société canadienne Uramin, en 2007, s’est révélée être un véritable désastre économique pour le groupe tricolore. Vendredi 13 mai 2016, Anne Lauvergeon a d’ailleurs été mise en examen pour “présentation et publication de comptes inexacts” et “diffusion de fausses informations”, l’obligeant ainsi à revenir sur ce choix controversé.
Crédit Photo : @LeMondeAfrique