Après son passage en première lecture au Sénat, le projet de loi sur la liberté de création, l’architecture et le patrimoine (dit projet de loi « CAP ») vient d’être amendé à l’Assemblée nationale. Cette modification, soutenue notamment par les écologistes et Jean-Vincent Placé, vise à accélérer le développement de l’énergie éolienne.
La décision des députés de modifier le projet de loi CAP a été saluée par le Syndicat des Energies Renouvelables (SER). Pour les professionnels du secteur, cette nouvelle version du texte permet effectivement d’éviter la multiplication des procédures administratives inutiles. Un point de vue partagé par l’association France Energie Eolienne (FEE) qui reste néanmoins méfiante en attendant la seconde lecture à la chambre haute.
De son côté, le sénateur écologiste devenu ministre, Jean-Vincent Placé considère que ce changement était indispensable pour accélérer le développement des éoliennes. Qui plus est, la nouvelle procédure proposée ne contourne pas pour autant l’architecte des bâtiments de France (ABF) puisqu’il est « invité à se prononcer lors de l’examen du projet éolien par la commission départementale de la nature, des paysages et des sites (CDNPS) ».