Sur le site du barrage du Chastang, EDF a présenté le bilan 2015 pour les 58 barrages et 28 centrales de la vallée de la Dordogne. Malgré une pluviométrie défavorable au cours des douze derniers mois, l’énergéticien a souhaité souligner son rôle pour l’environnement et le développement économique de la région.
Dans la vallée de la Dordogne, l’année 2015 aura surtout été marquée par une pluviométrie à la baisse et un étiage (1) très sévère de mai à août. Dans ces conditions, les installations hydroélectriques dont la puissance installée cumulée atteint les 1.500 mégawatts n’ont pas pu être exploitées au maximum de leur capacité. Ainsi, le directeur du groupement d’exploitation hydraulique de la vallée, Renaud Crassous, explique : « Nous avons dû faire des arbitrages et nous avons eu des discussions avec les pouvoirs publics pour le maintien des niveaux d’eau en cote touristique, tout comme pour le maintien des débits biologiques ».
En dépit de ce contexte peu favorable à la production électrique, les 294 agents EDF qui assurent l’exploitation, la maintenance, la maîtrise des risques et la surveillance des ouvrages hydroélectriques dans les cinq départements du GEH ont été pleinement mobilisés. En effet, ils ont notamment contribué à fournir en électricité près de 790.000 habitants, et ont aussi veillé sur les 114 chantiers entamés avec les 25 millions d’euros d’investissement consacrés par l’entreprise publique à l’amélioration des performances industrielles et environnementales des infrastructures.
(1) En hydrologie l’étiage correspond statistiquement à la période de l’année où le niveau d’un cours d’eau atteint son point le plus bas (basses eaux).