Dans le cadre du 13e plan quinquennal (2016-2020) de l’industrie de l’énergie chinoise, Pékin a annoncé son intention de construire un réacteur nucléaire naval pour 2020. Le projet, intitulé ACPR50S, disposera d’une puissance de 200 mégawatts ; une invention similaire au Flex Blue réalisé par DCNS, en partenariat avec Areva, le CEA et EDF.
La Chine a révélé ses ambitions pour l’industrie nucléaire en présentant son 13ème plan quinquennal pour la période 2016-2020. A cette occasion, la Commission nationale du développement et de la réforme a notamment confié que les champions nationaux du secteur (CNNC, CGN…) avaient l’intention de construire un réacteur nucléaire naval afin d’approvisionner en électricité les populations insulaires. Par ailleurs, la China Shipbuilding Industry Corp sera associée à la conception de l’ACPR50S, « dont la construction devrait commencer en 2017 pour une mise en service prévue en 2020 ».
Ce projet n’est pas sans rappeler le Flex Blue développé actuellement par l’entreprise française DCNS. En effet, en 2011, la compagnie spécialisée dans l’industrie navale et l’énergie nucléaire avait évoqué la construction d’un prototype « de réacteur de petite puissance (50 à 250 MW), qui plus est sous-marin ». Pour réaliser ce modèle, DCNS avait notamment sollicité l’expertise d’Areva, d’EDF et du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), pour une finalisation en 2016 ou en 2017.