Organisé par le département de l’énergie nucléaire du ministère vietnamien des Sciences et des Technologies, un colloque a rappelé les ambitions énergétiques du pays. Afin de préserver l’environnement et de répondre aux besoins en électricité de la population, les dirigeants d’Hanoi élaborent un programme atomique civil.
Le 29 décembre, dans la province de Phu Yên, un colloque résumant les ambitions nucléaires du Vietnam a été organisé par le ministère des Sciences et des Technologies. Avec une production énergétique assurée à près de 50% par l’hydroélectricité, la République socialiste dispose actuellement d’un mix énergétique relativement décarboné. Pour continuer d’améliorer ses performances environnementales tout en répondant à la hausse des besoins de la population, « l’Assemblée Nationale et le gouvernement vietnamiens ont promulgué la Stratégie pour le développement de l’énergie nucléaire du Vietnam d’ici 2020 et vision 2030 ».
Pour le directeur du Département de l’énergie nucléaire, Hoàng Anh Tuân, l’énergie atomique est une réponse d’avenir aux défis du XXIème siècle, assure 11,5% de la production électrique de la planète et peut encore voire ses capacités augmenter. Toutefois, ce dernier affirme que « le gouvernement vietnamien est devenu plus rigoureux encore dans le choix des technologies et de la procédure de mise en œuvre des projets afin d’assurer un niveau maximum de sûreté et de sécurité ». Aussi, alors que la coopération avec Rosatom a été confirmée il y a plusieurs années, le quotidien économique Nikkei expliquait l’été dernier que le réacteur Atmea-1 de la société mixte MHI/Areva pourrait obtenir la préférence des pouvoirs publics en raison de sa meilleure capacité de résistance face aux séismes.