Alors que la lutte contre le réchauffement climatique est devenue l’objectif de l’ensemble de la communauté internationale, l’Algérie contribue activement à la transition énergétique. Le pays qui dispose pourtant d’importantes réserves d’hydrocarbures veut désormais développer l’industrie photovoltaïque pour assurer sa production d’électricité.
Pour lutter contre le réchauffement climatique, tous les participants de la COP21, dont l’Algérie, se sont engagés à développer les énergies renouvelables. Dans ce contexte, le directeur du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), Noureddine Yassa, rappelle que « 14 centrales électriques photovoltaïques d’une capacité installée de 268 mégawatts (MW) ont été mises en service en 2015 ».
Au total, ces opérations représentent un investissement de 70 milliards de DA, tandis que chaque centrale est à l’origine de la création de 50 emplois. A l’avenir, les objectifs fixés par le Programme national de développement des énergies renouvelables (PNR) prévoient d’atteindre les 13 575 MW d’énergie solaire à l’horizon 2030.
Pour respecter ce rythme soutenu, l’Algérie pourra notamment compter sur la coopération de l’Union européenne. En effet, le commissaire européen à l’énergie, Miguel Arias Cañete, a réaffirmé son intention de « soutenir l’Algérie dans la mise en œuvre de sa stratégie nationale pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ».
COMMENTAIRES
Cela n’a rien à voir avec l COP 21. L’Algérie doit reduire la part de l’électricité produite à partir des hydrocarbures pour pouvoir maintenir le niveau des exportations de celles ci. Cela est dû à une explosion de la demande locale en énergie.