Dimanche dernier, les Tokyoïtes ont élu le gouverneur Yoichi Masuzoe, qui appartient au parti au pouvoir pro-nucléaire. Le principal candidat anti-nucléaire, Morihiro Hosokawa, a reçu deux fois moins de voix que Masuzoe dans le cadre de ce scrutin municipal.
Selon le nouveau gouverneur, un ancien ministre de la Santé, le Japon doit réduire « un peu » la part du nucléaire dans son mix énergétique. A Tokyo, il ambitionne de porter la part des énergies renouvelables dans la production électrique à 20%, contre 6% à l’heure actuelle.
Une part significative du parc nucléaire nippon devrait être relancée au cours de l’année. Alors que seulement 2 des 50 réacteurs de l’archipel sont en service, l’autorité de sûreté nippone a déjà reçu seize demandes de redémarrage.
Les réacteurs devront toutefois être mis en conformité avec les nouvelles règles de sûreté définies après la catastrophe de Fukushima. Par conséquent pas plus de deux ou trois réacteurs seront relancés d’ici à l’été, saison de principaux pics de consommation au Japon (en raison de l’usage très répandu des climatiseurs).
Le Japon cherche à réduire sa balance commerciale déficitaire, accrue depuis l’arrêt de son parc nucléaire et la forte augmentation des importations de matières fossiles destinées à compenser le déficit de production énergétique qui en a découlé.
Crédits photo : Cors
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