Montebourg défend les intérêts de la filière nucléaire française en Turquie - L'EnerGeek

Montebourg défend les intérêts de la filière nucléaire française en Turquie

arnaud_montebourg_photoPartiSocialisteLe déplacement d’Arnaud Montebourg en Turquie n’a pas seulement vocation à réchauffer les relations entre la France et la Turquie, tendues depuis ces dernières années, d’une part en raison du refus d’Ankara de reconnaître le génocide arménien, d’autre part car la France est contre l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne. Le ministre du Redressement Productif est venu défendre les intérêts des entreprises hexagonales, et plus particulièrement de la filière nucléaire.

Il faut dire que l’enjeu est important en Turquie, puisque Ankara compte mettre en service 4 réacteur moyenne puissance Atmea d’ici 2024. Les groupes français AREVA et GDF-Suez sont certes d’ores et déjà en négociations exclusives pour la livraison de ces unités nucléaires de 1150 MW, mais les discussions commerciales sont toujours en cours.

Pour ce contrat, les deux entreprises françaises se sont associées aux Japonais Mitsubishi (avec lequel Areva a développé le réacteur Atmea depuis 2007) et Itochu.

La centrale de Sinop, au bord de la Mer Noire, devrait être la deuxième centrale nucléaire turque à être mise en service, après celle d’Akkuyu qui devrait être reliée au réseau électrique d’ici 2020.

Rédigé par : arthur-leroy

Avatar
mer 28 Fév 2024
L'usine de La Hague s'apprête à vivre une révolution. Emmanuel Macron et son conseil de politique nucléaire a annoncé des investissements massifs, promettant de redéfinir l'avenir énergétique de la France.   La Hague va recevoir un important coup de pouce…
jeu 23 Nov 2023
La France se lance dans une ambitieuse transformation de l'énergie. Avec un plan dévoilé le 22 novembre 2023, le gouvernement vise une indépendance totale des énergies fossiles d'ici 2050.   La grande évasion des énergies fossiles Le gouvernement français a…
lun 28 Nov 2022
Il ne faudrait pas s’inquiéter autant des risques de coupures d’électricité cet hiver, d’après la présidente de la Commission de régulation de l’énergie. Qui est beaucoup plus préoccupée par l’hiver 2023. Interviewée par BFM Business, Emmanuelle Wargon, présidente de la…
ven 16 Déc 2022
Lundi 12 décembre, plusieurs experts de l’électricité avaient prédit une alerte Ecowatt orange, voire, un risque de délestage. Pourtant, l’indicateur de RTE est resté au vert, et il n’y a pas eu de coupures de courant en France. Mais ce…

COMMENTAIRES

  • Un individu qui ne sera pas toujours ministre et qui tient à préserver ses arrières dans son fiel électoral nucléarisé, avec Areva à St Marcel entre autres.

    De son côté, en dehors des questions de prestige, avec les habituelles oeillères de pensée, la Turquie n’a pas besoin du nucléaire.

    En s’aidant du savoir-faire allemand, la Turquie pourrait déjà produire son kWh d’électricité entre 6,6 c€ (au sud) et 8,1 c€ (au nord), ce qui est beaucoup moins cher qu’avec le réacteur nucléaire Atmea (9,1 c€ promis, bien plus réel).

    http://energeia.voila.net/electri2/mediterranee.htm

    Lorsque le solaire aura pris davantage d’importance, avec un plus important pourcentage dans la production, il sera temps de penser au stockage.

    En 2020, pour la Turquie, le kWh photovoltaïque associé au stockage quotidien sera encore moins cher que le kWh nucléaire

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.