D’après le quotidien japonais Nikkei, les groupes français Areva et japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) seront chargés de la construction de la seconde centrale nucléaire de Turquie.
Selon le journal nippon, un accord sera signé vendredi 3 mai entre le président Erdogan et le gouvernement japonais. Ce contrat, s’élevant à 15,6 milliards d’euros, porte sur la construction d’une centrale nucléaire à Sinop, sur les rives de la mer Noire.
Au mois de mars, GDF-Suez avait déposé sa candidature pour la construction de cette même centrale. Finalement, l’entreprise française pourrait être chargée de l’exploitation de la centrale. Areva et MHI ont proposé à la Turquie une centrale comprenant quatre réacteurs Atmea-1 d’une puissance unitaire de 1.100 mégawatts.
Avec cette deuxième centrale, la Turquie cherche à augmenter la part du nucléaire dans son mix électrique pour atteindre 15% à l’horizon 2030. Le gouvernement turc à réaffirmer sa volonté de lancer la construction de trois autres centrales en cinq ans, afin de sortir de sa dépendance énergétique, notamment vis-à-vis de la Russie.
Les travaux sur le site de Sinop devraient commencer en 2017 et la mise en service de la centrale est prévue en 2023.
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