130 entreprises demandent une prolongation du parc nucléaire - L'EnerGeek

130 entreprises demandent une prolongation du parc nucléaire

Le groupe de contact des entreprises représentent les intérêts des entreprises dans le débat gouvernemental sur la transition énergétique. La semaine dernière, son président François Michel (directeur du plan à Saint-Gobain) a dévoilé les 12 propositions du groupe. Les entreprises proposent notamment une prolongation du parc nucléaire historique, alors que le gouvernement envisage de réduire la part de l’atome dans le mix français de 75% à 50%.

Le groupe de contact des entreprises réunit 130 sociétés, parmi lesquelles des énergéticiens, des industriels énergivores, mais également des sociétés œuvrant dans l’efficacité énergétique comme Schneider Electric.

En plus de propositions plus consensuelles, comme l’accélération de la rénovation thermique du bâtiment, les entreprises du groupe de contact se sont prononcées pour une prolongation du parc nucléaire français.

Les entreprises considèrent que l’aspect économique ne doit pas être occulté du débat sur la transition énergétique et que la France ne peut pas se permettre de se passer d’une électricité aussi compétitive que l’électricité d’origine nucléaire.

Pour François Michel, « la France doit continuer à s’appuyer sur ses grands atouts, qui confèrent aujourd’hui un mix relativement compétitif, et notamment sur son parc nucléaire historique, qui constitue réellement le socle de compétitivité ».

Un soutien à l’énergie nucléaire qui doit conforter Henri Proglio, le PDG d’EDF, lui-même auditionné vendredi. Le patron d’EDF a expliqué que 55 des 100 à 120 milliards que le groupe investira au cours de la décennie à venir sont directement consacrés à la modernisation du parc nucléaire.

Rédigé par : arthur-leroy

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mer 27 Déc 2023
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lun 27 Nov 2023
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jeu 10 Nov 2022
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COMMENTAIRES

  • Pourtant, une bonne partie du solaire photovoltaïque construit à partir de 2017 devrait produire de l’électricité à un coût inférieur à celui du nucléaire ancien.

    http://energeia.voila.net/electri/cout_2016_pv_epr.htm

    C’est le cas pour le photovoltaïque non intégré au bâti : au sol, sur parking ou sur toits terrasse.

    Et plus grandes seront les quantités de solaire PV construites dans le monde, plus vite baisseront les prix : courbe d’apprentissage, baisse des coûts en fonction des volumes.

    D’autant plus intéressant que le solaire produit la journée, au moment de l’activité économique.

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  • Bonjour Gaspar,

    Vos commentaires sont toujours réfléchis et apportent des informations intéressantes.

    Cependant, il ne faut pas confondre le prix de rachat (somme d’argent versée par EDF au vendeur particulier alimentant le réseaux) et le coût réel de production (rapport entre l’investissement initial et la quantité de kW.h produit durant la vie de l’installation).

    Pour le moment, le coût réel de production d’électricité reste inférieur pour le nucléaire.
    Même si les coût du PV vont diminuer, comme vous nous l’expliqué (courbe d’apprentissage, économies d’échelle à venir….), le contexte (politique, économique et social) est trop incertain pour affirmer une évolution des prix d’ici 2017 !

    Pour le moment, EDF, qui supporte l’apport financier du rachat du PV, répercute la perte économique sur les consommateur via la CSPE.
    Si le producteur privé vend son électricité PV au cout moyen du kW.h présent sur le réseau, son installation ne sera jamais rentable.

    De plus, l’activité économique n’est pas toujours synonyme de consommation électrique :
    les pics de consommation en France sont aux environ de 8h et 19h, période ou le soleil n’est pas a son apogée.

    Cordialement,

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