En association avec les groupes japonais Itochu et Mitsubishi, GDF-Suez s’est porté candidat pour la construction de la deuxième centrale nucléaire turque située à Sinop, sur le littoral de la Mer Noire.
D’un coût compris entre 20 et 25 milliards de dollars (15 à 19 milliards d’euros), la centrale de Sinop devrait bénéficier d’une capacité installée de 5000 mégawatts (MW) d’après GDF-Suez.
Récemment, c’est l’entreprise russe Rosatum qui a remporté le contrat pour la construction de la première centrale turque de Mersin Akkuyu, à proximité de la mer Méditerranée. La mise en service de cette centrale, d’une puissance de 4800 MW, est prévue pour 2019.
La Turquie envisage également de lancer un appel d’offres pour une troisième centrale nucléaire en 2014. Le consortium franco-japonais a déjà annoncé sa candidature pour ce nouveau projet en cas d’échec des négociations pour la centrale de Sinop.
Cette récente croissance des projets de centrales nucléaires en Turquie marque la volonté du pays de s’affranchir de la dépendance aux énergies fossiles.
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